Alain Crozier

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LC73 journal  > archives > octobre 2002 à mars 2003


Octobre 2002


01 octobre 23:34
From LC to LC, je dis M
J'ai crée dans le site, un petit journal de correspondances, de moi à Lola, from LC to LC. J'ai passé un dimanche merveilleux. Au Creusot, deuxième fois de la semaine, après lundi, que je mange chez Lola et Fabrice. Mais là, il y avait ce petit bout de chou de Fafa. C'est elle qui m'a ouvert la porte. Elle est toujours adorable. Ça passe toujours aussi bien entre elle est moi. Ah ! Si j'avais 5 ans ! Il manquait juste M , avec qui j'étais une semaine plus tôt. Elle doit rentrer demain de voyage.
J'ai passé la vitesse supérieure en ce qui concerne la recherche d'un nouvel emploi et pour la publication de mon recueil. J'ai la liste de toutes les maisons d'éditions françaises. Je vais appliquer d'ultimes corrections, je pense commencer les envois d'ici quelques jours.




08 octobre 22:43
Pain noir, pain blanc
Après un week-end très tendre à Lyon, je débute vraiment ce journal. Bien qu'étant un peu à plat, je sens avoir fait le plein d'énergie. Idéal pour commencer ce journal version électronique, qui doit traiter de l'avancée de mes divers projets. D'ailleurs, samedi soir, j'ai fait des rencontres intéressantes, dans la perspective de ces projets. Peut-être des contacts en vue. Grace à une certaine Grâce. J'attends son email avec impatiente.
Je retrouve presque la forme que j'avais l'an dernier. Si j'avais été à la mer, on aurait pu dire que cela venait de l'air marin... Je suis vraiment un homme chanceux, des fois. Le destin, sans doute. Car c'est la chance d'avoir autant d'amis confidents (5), et d'avoir rencontré il y a un mois, M, la personne dont j'avais besoin pour repartir sur le bon chemin, un chemin que j'avais laissé au début de cette année, inconsciemment. Une sortie de route en mai, après 2 mois au paradis et 2 autres mois le plus souvent en enfer. J'ai vu le bord du gouffre, le vide, et c'est pas beau à voir.
Le résumé de 2002 jusqu'à aujourd'hui? 2 mois de paradis, une saison en enfer, une guérison partielle mais importante (puisque pas d'envie de revoir le mauvais film Virginie Suicide Attempt, j'étais pas fait pour faire face à ça), un deuil familial dégueulasse, 3 mois malgré tout (malgré le deuil, si dégeulasse) d'état zen, une petite crise d'angoisse fin août (car crainte de la sortie de la suite du mauvais film, phase terminale, version finale Virginie Suicide), mais quelques jours après, depuis un mois donc, une belle et douce histoire d'amour.
Je crois que j'ai mangé mon pain noir, mais quand il y en a eu plus que de raison, je dois réapprendre à apprécier le pain blanc. Je pensais à tort que cela était facile... Mais je sais que je suis sur la bonne voie, car j'ai la meilleure guide qui soit. Je m'aperçois que je ne me prends plus la tête inutilement, surtout depuis hier, lundi. Confiance en l'avenir même si je ne peux dire où ce sera.
Et pour ce qui est de mes projets, j'en suis déjà à 51 poèmes depuis janvier. Je vais tenter de me remettre à la musique cette semaine. La peinture ce sera plus sûrement la semaine d'après, en effet, je dois restaurer le tableau que j'avais offert à Pierrette. Je reprends ce soir la correction de mes journaux (à mars 1995), je dois corriger également mon recueil de poèmes cette semaine, avant de l'envoyer à des maisons d'édition.
Les photos prises dimanche dernier sont superbes. Fafa est superbe.
Bonne nuit les petits...


09 octobre 22:31
French and Invincible Armada
J'entretiens des relations électroniques avec John Williams, de Liverpool, depuis plus d'un an. Je trouve cela formidable, de correspondre avec une personne presque quotidiennement, sans l'avoir jamais vu. Je profite un peu de la forme de l'invincible french armada d'Arsenal pour le chambrer, et chambrer ses Reds du Liverpool FC. Je sais qu'à la première défaite, il m'enverra un message intitulé "armada sink".
Je dois rappeler le Musée d'Art Contemporain après le 17 octobre. Je dois faire la liste des maisons d'éditions qui recevront Visions et sensations au plus vite. Ca fera quand même un an qu'il est protégé... Mais des fois, il vaut mieux attendre...
 

15 octobre 19:20
A propos de l'érotisation
En beaucoup de points, mon week-end a ressemblé au précédent. J'ai appris un nouveau mot, du moins plutôt ignoré, "érotiser". Bien sûr, suivi "érotisation", l'action d'érotiser. J'aime bien jouer au dictionnaire avec M. Et s'érotiser aussi. Je sens que le prochain séjour chez elle pourrait être la phase idéale pour reprendre la musique. Et puis elle chante bien. Elle prend des cours. J'en prendrais bien un venant d'elle. En échange de ce qui lui fera plaisir... Je vais aussi mettre un grand coup dans les corrections des journaux. Le moment idéal, l'endroit idéal...


16 octobre 19:49
Sur l'Amour
Je sais que je devrais normalement parler seulement de mes projets artistiques dans ce journal. Mais comme l'art et l'amour sont les deux piliers de mon existence, et qu'ils sont liés, j'aimerai ce soir parler un peu d'amour. Que je remercie quand même la personne qui a détruit des choses en moi, d'avoir arrêter les frais, parce que j'en étais incapable, devenu aveugle et sourd. Je reconstruis petit à petit ce qui a été détruit. Je ne peux dire le temps que cela prendra. Ca peut être des semaines, ou une fraction de seconde. Je n'en suis peut-être pas loin. La fraction de la fusion. Je comprends mieux maintenant l'expression qui dit que l'espoir fait vivre. Mais ne pas se décourager demande des forces mentales. Disons qu'elles proviennent de croyances personnelles, notamment en l'avenir. Mais je me sens parfois dans l'incapacité psychique de faire face à des situations ou à des questions. Cela vient du passé, trop lourd, où pendant des semaines, je me suis vidé de ces forces mentales, vivant pour deux. Fatigué psychologiquement. La vie est un combat entre le passé et l'avenir, le combat se situe au présent.
Ce journal peut-être finalement une bonne thérapie. Et non une marque de narcissisme. C'est bien de s'aimer, c'est un signe de bonne santé. Je sais ce qui se cache derrière les personnes qui ne s'aiment pas.
La philosophie est un art de la pensée. L'amour aussi...


24 octobre 23:26
Endorphine
Je peux définir un peu plus ce qui m'arrive. Je sens que certains pans de ma philosophie sont rognés par quelque chose d'étrange. Du flou dans du vague... Endorphine est un mot qui vient souvent dans mon esprit depuis quelques jours, endorphine est une substance que j'ai produit ces derniers jours.
J'ai quand même réussi à écrire 4 poèmes récemment, 3 sur M, un autre sur la série de rêves étranges fait la semaine dernière. Le premier rêve était drôle avec ma Lola, les 2 autres m'ont fait un peu de mal, c'était avec Virginie. Du coup, j'étais pas en forme pour aller voir Miossec et Tarmac en concert à Montceau, vendredi soir. C'était pourtant une soirée sympathique, entre collègues de boulot. Finalement, Miossec était le concert idéal pour mon vague à l'âme.
M va peut-être me corriger mes nouvelles. Elle semble plus qu'intéressée pour les lire. Programme alléchant, elle a écrit dans son dernier message... Pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt ? Le recueil de poèmes, lui, subit une seconde correction, obligatoire, avant tout envoi aux maisons. J'écoute beaucoup Boire de Miossec depuis quelques jours, mais j'ai Clint Eastwood dans la tête depuis midi. Et je me rends compte que je n'écoutais plus assez de pop depuis des mois, que cela a du jouer, à force de toujours écouter les mêmes choses belles, mélancoliques. J'ai du écouter The great escape ce soir ! Je me suis remis à faire de la musique électronique, mais bon, 20 minutes, lundi soir chez M. Mais en écoutant encore un peu de pop, et des mélanges électroniques, je devrais sentir un peu plus l'inspiration venir.
J'ai hâte de finir cette semaine, pour revoir Elodie que je n'ai pas vu depuis 2 semaines, et aller chez Lola avec elle dimanche. Encore une fois, il y manquera ma douce.


29 octobre 20:11
Vivre avec
J'ai enfin repris hier soir, l'écriture des nouvelles, finissant deux d'entre elles, qui étaient commencées depuis des mois et des mois. Paradoxalement, cela m'a donné de l'énergie. Grosse fatigue hier, due au travail, à la recherche d'un autre travail, au fait d'être toujours à Digoin, et à une bronchite persistante. Ce soir, je suis mis KO par les médicaments que j'ai commencé à prendre à midi. Je suis K.O. mais loin du chaos. J'ai écouté Michel Polnareff pour écrire hier, aujourd'hui, je suis replongé dans le rock des Stairs, ces fils de Rolling Stones, époque sixties.
J'ai calculé le nombre de jours séparant les deux événements les plus durs, graves, de ma vie. La rupture avec Virginie, qui fut surtout le lent aboutissement de sa TS, et la mort de mon cousin. 34 jour ! 34 petits jours ! Ridicule, à l'échelle d'une vie. Deux chocs, et par chance, j'étais remis du premier pour subir le second en pleine face. J'ai encore un peu creusé en moi hier soir. Pour une fois, cela m'a fait du bien. Je suis près du but. J'ai trouvé de nouvelles idées, des solutions, pour évacuer ce lourd passé sentimental. Parce que je ne peux pas vivre avec cela toute ma vie. Je dois attendre ce week-end, pour voir M. Pour qu'elle m'aide à tourner la page, et pour aussi se faire une belle soirée autour de la lecture de mes nouvelles...






Novembre 2002


05 novembre 19:51
Exercices de style
Encore sous endorphine quand j'écris ces lignes. I'm not in love, but it's alike... J'ai commencé 2 exercices de style jeudi dernier : une nouvelle en 2 versions, l'une en français et l'autre avec des canadianismes. L'autre exercice de style consiste à écrire la nouvelle typique qu'aurait pu écrire Bukowski. D'ailleurs, j'ai encore acheté un de ses livres, Avec les damnés, hier à Lyon, et j'en ai commandé un autre à LC, Factotum. Et puis hier soir, M, sa colocataire et moi, avons déliré sur un autre exercice. Moi et sa colocatraire devront écrire une nouvelle dont l'idée de départ sera donnée par M. Il y aura ainsi la version d'une Allemande et d'un Français. Je trouve cela stimulant, comme le pari que j'ai fait avec Olive : le premier des deux qui est publié paye le resto à l'autre, et c'est l'autre qui choisi le resto...
J'ai écris ces derniers jours un autre poème, et encore un autre ce soir. I'm not in love, but... J'ai fini une nouvelle. Bref, ça va très bien. Me sens d'attaque pour une petite semaine de travail.





06 novembre 21:03
Souvenirs contre souvenirs
Le passé me laisse si peu de répit. Déjà, la soeur de Virginie est venue ce matin à la bibliothèque, ramener des livres. Comme je ne suis pas fâché avec elle, nous avons discuté. Elle m'a parlé de sa situation toujours aussi lamentable, des ces projets d'écriture. Cela a suffit pour me faire une mélancolique pause déjeuner à la brasserie. Et puis, il a fallut faire les stats des plannings informatiques à la bibliothèque. Depuis novembre 2001. Depuis que j'ai rencontré Virginie, à un mois près. Alors en voyant des noms, je me suis remémoré des scènes, des matins, des soirs...
Alors, pour ne plus y penser, je vais reprendre, une nouvelle fois, la correction des mes journaux, arrêtés à mars 1995. Et puis finir une autre nouvelle. Mon niveau d'endorphine a un peu baissé. Déjà...


08 novembre 00:06
Conseil des amis
Sonia, Diana, Felicity, Nicholas, Steffy, Pierrette, Sophie, Silvia, Dijon, Roanne... Bonne idée, cette reprise des corrections des journaux, en écoutant la musique de l'année 1995. Garbage, Pulp, Oasis, Delicatessen, Cast, Bluetones, Foo Fighter... Le début de mon histoire avec Silvia, mes recherches de musiciens... Loin déjà, cette journée de mercredi. Surtout que mon esprit est troublé. Beaucoup, mais en bien.
J'ai donc appelé successivement, Lola, Pierrette, Elodie. Je suis allé chez Sylvie, et je vois David demain à midi. J'ai besoin de leur avis sur mon trouble. Un trouble qui me donnera du mal à m'endormir. Cela s'appelle aussi l'excitation. J'ai l'impression d'avoir la même que lors des veilles de rentrées au lycée. Impossible de me mettre à la rédaction de nouvelles. Demain soir, j'espère que je pourrais. Les conseils que j'ai eu ce soir étaient tous variés et intéressants. Je me pose des questions et je suis entre deux feux. Ou n'est-ce qu'une impression ?


08 novembre 21:03
L'amour est un bateau, j'en suis le capitaine
Alors voila. David n'a pas pu venir, mais je l'ai appelé, et il a apporté de l'eau à mon moulin à pensées. J'ai encore beaucoup réfléchi sur mon récent passé et sur l'avenir, sur l'amour. Une phrase sur ce passé : ne pas oublier mais ne pas y penser.
Un nouveau poème ce soir, sur les eaux troubles que je traverse. Pas facile de se remettre à l'écriture quand on navigue. C'est comme en voiture, ça bouge trop. Mais j'ai de bonnes équipières, un bon skipper. Comme je le dis dans ce poème, je ne suis pas pressé de sortir de ces eaux troubles. Si je me trompe sur certaines choses, on sera deux. L'amour est aussi un jeu subtil, où la séduction est le fin du fin, l'arme fatale. Mais je suis du genre a toujours agir avec respect.
Je n'arrive pas, depuis mardi soir, à enlever la musique du film Virgin Suicide de mon lecteur cd. Pas la version originale d'Air, faite pour le film, mais les extraits musicaux tirés du film. Ils cadrent trop avec ma folie amoureuse. Mieux vaut rester dans le vague quand on évolue en eaux troubles...


10 novembre 00:30
Le capitaine est parti déjeuner, et les marines se sont emparées du bateau
Je dois porter la poisse au FC Gueugnon. Seconde fois que je vais les voir, seconde fois qu'ils sont rejoint à la 94ème minute ! Il y a des choses plus grave dans la vie. Quelques instants après, je pensais déjà à autre chose.
J'ai écris un poème, à midi, à la brasserie. Il va dans le même sens que celui d'hier, il est soumis aux vagues des eaux troubles, il est très mais alors, très subtil.
Je sens l'envie de reprendre la correction des mes lyrics. Je vais les envoyer à John de Liverpool. Faut vraiment que je trouve un ou des musiciens, c'est vital, je sens que le stand by de mon projet musical m'empêche clairement de m'épanouir.
M est parti à la montagne. Elle aussi. J'ai fini Factotum et découvert que Avec les damnés est un condensé d'ouvrages de Buko.
Je crois que je possède avec mes poèmes, le fin du fin du fin du fin. L'extrême limite de l'extrême subtilité. De l'extrême séduction. Celui de midi et celui d'hier forment le commencement d'une profonde évolution de ma conception de l'amour. Je crois qu'il m'est impossible dorénavant de séparer subtilité et amour.
Je n'ai découvert que très récemment que l'amour est plus compliqué qu'on ne peut imaginer. Tout est possible, notre destin est comme il est. L'amour peut avoir plusieurs visages, on ne le voit pas tout de suite. Et des fois, des fois, y a une femme, y a une femme...


11 novembre 00:54
Le journal de Kurt Cobain
Alors c'est donc vrai ! Olive avait raison. Le journal de Kurt Cobain a été publié. Ca me consolera un peu de ses recueils de poèmes inexistants. Et puis, peut-être que les journaux intimes vont devenir à la mode ? Ca fera peut-être moins truc de filles ? J'ai bien avancé dans la correction du mien. J'en suis à la rentrée de septembre 1996. J'ai passé en revue toute mon histoire avec Hélène. J'ai replongé dans l'univers dijonnais l'espace d'une journée. Les concerts, mes groupes, mes journaux. Samedi prochain, je vais y faire un petit tour. Pour revoir Philou. Plus d'un an déjà que je n'ai pas mis les pieds là-bas, que je n'ai vu Philou...
En relisant quelques lyrics hier soir avant de dormir, je me suis dit : et en français ? Puis, j'ai un peu repensé à cela aujourd'hui. On verra bien. Je suis rentré dans l'écriture, dans un état d'esprit d'écrivain, à force d'échecs musicaux, à force de ne pas trouver les bons musiciens. Je sais que pour l'écriture, je n'ai besoin de personne pour avancer.
J'ai hâte d'être à samedi. J'ai trop hâte d'acheter ce journal de Kurt Cobain. J'en ai envie, et j'ai envie d'en faire envie.


12 novembre 01:31
Lucky man
J'ai fini mes journaux de 1989-1999. J'ai attaqué de suite le Journal de l'An 2000, m'arrêtant dans les corrections à mars. J'ai aussi achevé une nouvelle. Ce qui en fait 9. Pas suffisamment pour les protéger. Mais ça en fera 2 de plus à lire pour M. Peut-être pour lundi prochain. 14 minutes au téléphone, pour essayer de calmer mon énervement du à des problèmes techniques. Mais bon, c'est fini. J'ai bien mérité une bonne nuit de sommeil. Dans l'histoire, je n'ai pas fait la restauration du tableau de Pierrette.
Je sens que je suis en train de muter profondément ces derniers jours. J'ai beaucoup de chance. Ce qui m'arrive est ce qui pouvait m'arriver de mieux.


13 novembre 00:01
Tout sur Cobain
Ca n'a pas trainé. J'ai acheté dès ce soir Le journal de Kurt Cobain. J'ai de quoi lire pour un moment.


13 novembre 21:38
Trop sur Cobain
Je suis trop erratique. Je suis redescendu de mon nuage. Ce fut une bonne semaine, pleine de joie, d'excitation. Et puis, à 14h30, je vois passer en vélo devant la bibliothèque, Virginie avec Lucas derrière. Le regard que m'a renvoyé Lucas était si triste... Ca me fait mal.
Comme j'avais commencé à lire une biographie de Kurt Cobain à midi, et comme chaque fois que je lis un article sur Cobain, je me trouve des points communs avec lui, j'étais ironique et énervé en fin de journée. Le point commun du jour : haine des hommes, du sexisme, que mes projets m'occupe tellement que je ne verrai pas qu'une femme s'intéresse à moi, que des périodes intenses peuvent paraître énormément plus longues qu'elles ne sont en réalité. Comme à 14h30...
Je suis vraiment ambivalent. Trop de confiance et pas du tout de confiance en moi, les deux à la fois. Egocentrisme, mais j'ai besoin de m'aimer, de parler de moi, pour me rassurer que j'existe encore. Pas étonnant que j'ai encore écris un poème ce soir.
Bonne critique de mon recueil de poèmes auprès d'une ancienne prof de lettres. J'appellerai M avant de me coucher. C'est l'un des mes rares plaisirs que j'ai, et ce soir, c'est le seul que je peux avoir, après avoir vu la mort passé en vélo. Le visage de la mort. Si elle avait su que Cobain avait raté sa TS avec 50 comprimés de rohypnol... Ca me fait un point commun avec Courtney Love (ironie). Bon ça va mieux, je retrouve le sens de l'humour, même s'il est un peu noir. M vient de m'appeler, on se rappelle après 23h.


17 novembre 02:02
Rose & marine
Depuis hier soir, je change la couleur de ce site. Il passe du gris au rose*. Marine reste la seconde couleur dominante, une couleur refuge. Passer du gris au rose veut bien dire des choses ? Un symbole. Une symbolique.
Je ne suis pas le chat noir du FC Gueugnon, ils ont gagné ce soir contre Lorient.
J'écoute Unplugged de Nirvana, et je suis bien. J'espère continuer cette nuit ma série de longs rêves qui dure depuis le début de la semaine. Est-ce l'effet du grog ?
Je suis allé à Dijon aujourd'hui. Encore des places fortes qui m'étaient chères ont disparu. Bars, cinémas... Du coup, j'ai écris un poème dans le train. Content d'avoir revu Philou.

*ce site était initialement de couleur grise, si l’on peut considérer le gris comme une couleur, puis de couleur rose le 16 novembre 2002, avant de passer au bleu en juillet 2016.


20 novembre 23:47
Peau, M, etc.
Pas de nouvelle de Lola, donc, elle n'a pas encore accouché. Mais je pense de plus en plus à l'heureux événement.
Je suis rentré de Lyon ce soir. Un week-end décalé, lundi à mercredi, mais quand même bien reposé. J'ai quand même travaillé à la correction de mes journaux. J'en suis à décembre 2000. M m'a corrigé les dernières fautes de mon recueil. Une première hier soir. J'ai écrit un nouveau poème sur M, mais je l'ai fait devant elle et en lui disant. Qu'as-telle fait ? Apparemment la même chose. Un poème, sur moi, elle m'a juste dit la dernière ligne, mais quelle ligne ! Très joli poème. Très belle soirée, hier. Comme j'ai dit à M en la quittant cet après-midi et en la remerciant, j'ai passé 2 belles soirées, 2 belles nuits, 2 beaux matins, et 2 beaux après-midi. Je lui ai lu une nouvelle, le poème, et chanté une chanson. Un week-end très sympa et qui fait beaucoup de bien.


22 novembre 00:20
Martin
Un détour de 120kms pour voir le petit Martin. Impossible de choisir entre voir l'enfant de Lola et Fabrice et manger chez David pour des discussions enrichissantes. Beaucoup de kilomètres, une longue journée, qui se termine par l'appel de M. Une belle journée en somme.


25 novembre 20:33
En vie
J'ai retrouvé hier, l'envie qui m'avait été volé. La dose d'endorphine que je viens de prendre en deux jours est telle, que je suis tranquille pour longtemps. Je savais que c'était M qui me sauverait. Rien que pour cela, je lui suis, à vie, dévoué. Quoi qu'il se passe, entre nous. J'ai ressentis hier soir, le soulagement, énorme, émouvant, qui est le signe que tout est fini, que la page est tournée, grâce à M. Je lui ai dit d'ailleurs les mots magiques, M, et après, le soulagement m'a envahi, à flots. Elle ne doit pas avoir peur de ce que je lui ai dit, vu que nous avons philosophé sur la croyance en plusieurs amours simultanées, différents mais simultanés.
J'ai appris encore un nouveau mot chez M et sa colocataire : Clapping. Des mots en allemands aussi, déjà oubliés.
Un nouveau poème. Forcément.


26 novembre 19:26
Le second projet
J'ai décidé que mon recueil de pensées humoristiques était fini. Je n'en ai pas trouvé de nouvelles depuis le 27 juin 2001. Et puis, j'ai rencontré dimanche après-midi, au salon du livre de Bellecour, un écrivain qui a publié un livre dans le même style. Une pensée par page, petit format. Parfait. Je me donne un mois pour corriger et protéger mon recueil de pensées. Je dois revoir le titre. Et voir les avis de mon entourage.
C'était un bon moment ce salon, comme l'avant, comme l'après...


27 novembre 19:26
Journaux
J'ai fini hier les corrections des journaux, au 31 décembre 2000. Déjà 159 pages. J'essaye de finir 2001 et 2002 avant la fin de cette année.


29 novembre 22:49
A mon étoile
Je suis en forme olympique. Je mords enfin la vie à pleines dents. Je me sens si bien... J'ai écrit 3 nouveaux poèmes sur cet état. Je le dois à mon étoile, ma bonne étoile, cette étoile du Sud qui brille pour moi, de ses rayons protecteurs.
J'ai rendez-vous mardi après-midi à Lyon avec un éditeur-auteur, pour mon recueil d'aphorismes. Je dois trouver un titre. Mais ce sera protéger avant la fin de l'année. Pour mon recueil de poèmes, je demanderai encore quelques conseils à plusieurs personnes. J'ai encore une longue nuit de travail devant moi. Corriger, mettre en page ces 2 recueils. Mettre à jour mon site et mon curriculum vitae, car j'ai une nouvelle corde à mon arc. Depuis cet après-midi, je suis secrétaire de Dessine-moi la mer, association de LC qui permet à des enfants qui n'ont pas les moyens, de partir en vacances, entre autres. Je dois aussi reprendre la correction des journaux et l'écriture de nouvelles. Voir si je suis inspiré dans l'état où je suis. Aussi finir les exercices de style.
Je peux penser à mon étoile, le ventre enfin en paix, le coeur et le reste léger. Enfin.






Décembre 2002


03 décembre 22:42
Fusion étoilée
Un nouveau poème, sur la fusion. Mon rendez-vous à Lyon a été annulé. Du coup, je n'ai même pas mis les pieds dans la cité des Gaules, restant en proche banlieue, confortablement dans l'abri de M, près de sa chaleur. Je rentre une nouvelle fois dans état à la fois de fatigue et de bien être.
Mes objectifs pour cette petite semaine sont très clairs : corriger et protéger mon recueil d'aphorismes. Envoyer mon recueil de poèmes.
J'ai repris mes journaux, jusqu'au 10 janvier 2001. Là aussi, l'objectif est de finir les corrections avant le 31 décembre de cette année. Il y a déjà 160 pages de journaux. Et puis essayer le week-end qui vient de finir l'exercice de style sur Bukowski et reprendre celui sur les canadianismes.
J'avance dans mes lectures du Journal de Kurt Cobain, Avec les damnés. Je prévois de lire, enfin, Le mal de mer, de Marie Darrieussecq, pendant que M répare le bateau.





05 décembre 21:51
To hunt or to haunt
Fini Le journal de Kurt Cobain. Fini aussi un carnet de note, avec un poème, le 67ème depuis le début de l'année, depuis le début du second recueil. En les classant par période, 10 ont été écrit pendant l'époque virginienne, 32 après le crash, et 20 depuis que j'ai rencontré M. Je ne compte pas les flashes de vie qui restent hors du temps. Je n'écris presque que des visions. J'ai beaucoup de mal à trouver de nouveaux flashes, et bizarrement, mes rêves, Dieu sait qu'ils sont nombreux, ne m'inspirent pas.
Le fait est que M m'a plus inspiré que Lola. Encore aujourd'hui. Je n'ai jamais été autant productif en étant aussi bien.
Je vais prendre un peu mon temps avant de protéger le recueil d'aphorismes. Certains seront renversés dans un ensemble de notes philosophiques.
J'ai des chansons de Dido dans la tête depuis ce matin. Heureusement, on me passe demain l'album.


08 décembre 23:54

 


09 décembre 20:49
Première missive
Week-end moyen. La venue à LC de la colocataire de M a mis un peu de joie. J'ai décidé de ne plus parler de certains problèmes aux autres.
J'ai l'accord de Lulu pour ouvrir un nouveau salon dans ma cyber galerie d'art. Peut-être ce soir, ou alors dans les semaines qui viennent. Avant la fin du mois, dans tous les cas.
J'ai fait mon premier envoi de recueil ce matin. Il en partira 5 autres exemplaires demain matin. Au programme de ce soir : mise page et tri de mon recueil d'aphorismes, écriture d'une nouvelle. J'ai écrit une longue lettre hier soir, pour me soulager. J'essayerai dans tirer des poèmes et des notes. J'ai presque fini de lire Le mal de mer (!). Je suis pas encore couché.


11 décembre 23:52
Second coming
Le mal de mer a bien été fini hier soir. J'ai bien écrit ma nouvelle mardi soir. Je viens de finir le tri des aphorismes. Il est prêt pour être protégé. Il manque juste un titre. La productivité continue sur un bon rythme. Je profiterai du long week-end pour, enfin restaurait le tableau de Pierrette, peut-être finir les corrections des journaux, arrêté à mars 2001, finir des exercices de styles, peut-être faire une autre nouvelle.


12 décembre 21:31
Comparaisons, vérités et autres monstres
Comparaisons, vérités et autres monstres, tel est le titre du recueil d'aphorismes. Il est imprimé et il partira demain au courrier pour être protégé. Dernier grand week-end de l'année. J'emmène du travail à Lyon : le tableau de Pierrette, les exercices de style et les journaux. Des livres aussi.


17 décembre 23:10
Verve et mal de mer
J'ai eu le mal de mer ces dernières 24 heures. Dire que j'avais lu le livre du même nom, la semaine dernière. Mais bon. Le mal est fini. Il doit faire place à l'arrogance. C'est comme ça. C'est une des solutions pour survivre, pour que ça passe. Et ça passe. Donc ça va.
Le tableau de Pierrette, Pierrette de Lyon, a été donc restauré, samedi après-midi. J'ai oublié le vernis à LC. Elle l'aura pour Noël.
Un beau triplé, j'ai écrit 9 poèmes entre samedi et aujourd'hui, dans les 3 divisions de mon second recueil de poésie. 2 poèmes dans la série des rêves, 6 visions, dont 5 sont plus des pensées, des notes tirées de la lettre de la semaine dernière.
Corrigé mes journaux 2001 et 2002. Aussi, les lyriques de la première série.
Bref, un week-end bien productif, un lundi aussi, je m'en serais passé dans ces conditions. Le bateau tanguait, tout le monde était mal.


20 décembre 22:07
Trop glauque pour moi
J'ai bien envoyé à John la première série de mes lyriques. Je lui ai dit qu'il avait le temps.
Je sens qu'il est temps, pour la bonne tenue de mon bateau, de la traversée, que je fasse une escale. Je dois changer de barreuse. Pour finir ce voyage avec quelqu'un qui a envie de construire, à moyen terme, quelqu'un avec qui je puisse faire des projets. Ma barreuse m'avait bien dit qu'elle s'engageait pour un contrat temporaire, parce qu'elle veut vivre de cette manière, à moyen terme. Elle m'a trop aidé pour sortir des derniers remous de la tempête pour que la fin de notre histoire commune me laisse froid. Ce sera un moment émouvant, quand il arrivera. Bientôt...
Je ne supporte plus les endroits glauques.


24 décembre 00:26
La crise
La crise traversée depuis une semaine avec M a finalement été bien gérée. Une tempête dans un verre d'eau, peut-être, mais il y a des prises de tête nécessaires pour faire avancer le navire. J'ai réussi à m'endormir après avoir reçu un message à 5 heures du matin, un message qui m'avait un peu énervé. Et j'ai fait un rêve, le rêve, au sens propre du rêve. La rencontre parfaite, de deux personnes qui s'attirent, qui ont envie de l'autre. Etrange... Après avoir rêvé de fusion avec M la nuit de vendredi. Après un coup de fil qui m'avait un peu inquiété pour elle. Ces deux rêves ont une signification pas trop compliquée. Rêver, c'est ça, dans toute sa splendeur. J'en ai fait un poème. Je me sens soulagé que cette crise soit finie, j'envisage souvent le pire, encore une fois c'était le cas. Je me sens aussi bien qu'après la fin de la crise avec Lola, l'an dernier. J'avais peut-être besoin d'une piqûre de rappel pour y voir un peu plus clair. M et Lola sont bien proches, comme je le pensais. C'est presque le même type de relation, s'il y avait un peu plus de complicité avec M. Mais le sentiment que j'ai pour les deux, s'il n'est pas amoureux, est entre amour et amitié, le truc vague et mystérieux, dénué de passion. Peut-être pas encore le côté fraternel avec M, par manque de complicité.
M m'a fait aussi de bien que David, m'apporte de la confiance. En résumé de la semaine, je plairais aux lycéennes. C'est ce qu'on me dit ! Je me dis que j'aimerais bien avoir 10 ans de moins. Comme je disais à M en plaisantant, je devrais m'inscrire peut-être à Star Academy l'an prochain. On a bien rit avec M...
Mon cadeau de Noël, je l'ai déjà eu, un mois en avance, le 25 novembre par M, elle m'a redonné l'envie, la vie. Alors, elle aura de ma part, pour toujours, quelque chose de moi, un sentiment entre amitié et amour. Elodie et Dorianne auront leur poème écrit cet été. C'est tout pour les cadeaux. Il n'y a qu'à ces trois personnes je veux en faire.
Que me réserve cette dernière semaine de cette annus horibilis? La traversée en solitaire, c'est pas trop mon truc. Je l'ai déjà dit, je dois faire la rencontre définitive...


25 décembre 00:00
Bon Noël, pire veille de Noël
J'ai écrit un poème sur ce que je pensais être le début d'une soirée, mais qui se révèle en être qu'un moment, assez glauque. La preuve que je me sens bien, j'ai évité d'avoir un spleen ce soir. Pourtant, il y avait de quoi. Pas un bar d'ouvert, rien, le néant. J'avais téléphoné à Laurent que je n'avais pas vu depuis septembre, pour qu'on se déchire un peu. Rien. Et puis rien aussi au Mamba. Autant rentrer chez soi, finir l'exercice de style sur Bukoswki, et regarder High Fidelity, 6 mois après l'avoir enregistré à la télévision.
Avant de se coucher, envoyer à M son cadeau de Noël, par un message sur son téléphone. Elodie et Dorianne auront leur cadeau demain. Je peux me coucher tranquille...


29 décembre 21:58
Nirvana
Elodie a encore failli me réveiller ce matin, à 5 minutes près. Depuis quelque temps on a pris l'habitude de se retrouver au Central bar les fins matinées des fins de semaines. J'en profite souvent pour y faire mon petit déjeuner. Le nouveau patron est vraiment sympathique. Ce bar va devenir un bouchon lyonnais, va ouvrir tous les soirs tard. Vraiment une bonne idée, une bonne nouvelle. Pour le peu que la Salle des Fêtes renaisse de ses cendres d'ici quelques mois, que des soirées, des bals, y soient organisées, LC va devenir encore plus le paradis.
Je vais "super bien", et M m'a entendu pour la première fois le dire. Elle peut s'endormir contente, pour moi.


31 décembre 00:00
Something in the way...
J'ai passé l'après-midi avec JC, Fabrice, Lola, Fafa et Martin. Le dessin du faire-part est de Fafa, quand elle avait 4 ans 1/2. Avant qu'elle sache que Lola était enceinte... Ce dessin me subjugue. Il y a quelque chose dans ce dessin, outre le côté prémonitoire, mais cela ne me surprends pas.
Je sens quelque chose dans l'air, quelque chose de bien, de très bien, qui va m'arriver, bientôt, je ne sais pas quand, mais je le sens fortement depuis quelques jours.
Il y a bien trop longtemps que je n'étais allé au bal, j'y suis allé avec Laurent samedi soir. Le bal des pompiers. C'était drôle. Pas beaucoup de changements. Toujours des bagarres inutiles entre ceux qui ont l'alcool mauvais. C'était très jeune, mais je me suis senti très bien. Peut-être épié. Peut-être... Excitant. Mais je ne ferais pas ça tous les week-ends.
2002 s'achève, enfin. J'en rêve depuis des semaines, de pouvoir me dire que j'en ai enfin fini avec cette année. La plus mauvaise année. La pire année. Je me suis remis de 2 mois, une demi-saison enfer, mars et avril. Je m'en suis remis par différentes étapes. Désenvoutement de Virginie, 24 mai. Rencontre de M le 7 septembre, une femme si formidable, une chance si rare. Le retour de la flamme intérieure le 24 novembre. La sensation d'être libre et prêt pour reconstruire ma vie depuis le 17 décembre. C'était difficile de sentir cela, tellement je suis redevable envers M. Il y aura toujours de la tendresse pour elle, autant qu'il y en aura pour Lola. 2002 la plus mauvaise année, même si j'ai rencontré en M, une femme déterminante à mon destin. Heureusement que je l'ai rencontré. Disons que les 6 premiers mois font que l'année est la pire. Dans les 6 derniers mois, j'ai vécu des moments pas loin d'être les meilleurs en terme de joie, de bien être, de plaisirs. Mmmmmmmmmmmmmmmmm.
Des étapes parsemées de rechutes, de plus en plus petites. Mais la mort de mon cousin, ce 11 juin maudit, on ne s'en remet pas.

N'oubliez pas cela : aucun de vous ne connaîtra jamais mon passé

Underneath the bridge
The tarp has sprung a leak
And the animals I've trapped
Have all become my pets
And I'm living off of grass
And the drippings from the ceiling
It's okay to eat fish
'cause they don't have any feelings...
Something in the way, mmm
Something in the way, yeah, mmm
Something in the way, mmm
Something in the way, yeah, mmm
Something in the way, mmm
Something in the way, yeah, mmm




Lola Martin par Fafa







Janvier 2003


01 janvier 21:35
L'An I
2002 était l'année zéro, celle d'une fin, celle d'un nouveau départ. Nous sommes maintenant au début de l'An I. J'ai préféré passer les 5 dernières minutes de 2002 seul, à la fenêtre de la cuisine, pour me souvenir de Virginie, pour penser à Jacky, pour me dire que cette annus horibilis était enfin finie. Pour penser aussi à M, à la chance que j'ai eue de la rencontrer, aux bons moments passés avec elle, aux prochains demain. Passer aussi les premiers instants de 2003 seul, jusqu'à ce qu'Elodie vienne me souhaiter la bonne année. J'ai été content qu'elle fut la première à venir me voir dans la cuisine, pour me souhaiter cela, avec un petit mot sympa en plus.
J'ai un peu pensé au réveillon de l'an dernier, à l'invitation refusée gentiment par Virginie il y a un an... Le réveillon s'est passé comme l'an dernier, chez Gros. J'ai bien géré la situation, de bout en bout. Ai terminé au Mamba, dernier Jour de l'An là-bas, il est vendu en février. Le patron m'a dit qu'il y aurait une grosse soirée pour la fermeture. J'y ai retrouvé Laurent, lui ai présenté Kiki, autre artiste comme lui. Kiki qui lit dans les mains m'a confirmé une vie toujours mouvementée, m'a dit des choses surprenantes sur moi, comment il me voyait un peu, un peu extralucide. Discussion plus ou moins glauque avec une fille, pendant une heure. Ai discuté, dansé, bonne soirée.
Ai appelé M cet après-midi, m'a encore trouvé bien au son de ma voix, et cela lui fait du bien, aussi. Et ce qu'elle m'a dit m'a encore fait du bien. Comme le rêve d'amour avec elle, le second, cette nuit. N'ai pas oublié de souhaiter la bonne année à Lola, David, Pierrette m'ayant appelé la première.
Pas de doute, l'année commence bien, et les 3 prochains jours seront remplis d'amour. Vais quand même essayer d'écrire ce soir une nouvelle. Je suis bien, ça me fait du bien. Ca dure depuis une semaine...


05 janvier 22:34
Harem
Je viens de passer mon meilleur week-end lyonnais. Mais depuis que je suis rentré hier, je ressens un vide affectif. Pas un manque, un vide. Mais c'est peut-être la même chose ? J'ai reçu avant de partir pour Lyon, jeudi, un cadeau de M. Un cadeau qui m'a fait très très très plaisir, Le Baiser de Klimt. Elle sait que je penserai à elle, à ce 7 septembre, à ce matin du 8 septembre, quand je le verrai, quand je travaillerai dans ma chambre. Les trois derniers jours ont bien été remplis d'amour, je ne peux que ressentir un vide.
J'ai fait un rêve prémonitoire, la première nuit de la nouvelle année. Je passais une nuit avec M dans un autre lit que le sien. Le rêve s'est réalisé vendredi soir. Nous avons du demander l'hospitalité à Pierrette. Avec M, on se croyait à l'hôtel, c'était excitant.
J'ai pris mes quartiers au Central bar. Elodie m'a encore appelé ce matin, pour que je la rejoigne là-bas. 9 minutes après m'être levé du lit, j'y étais. C'était vraiment sympa, il manquait juste, manquait juste... Ce truc qui me manque depuis hier. Quand je suis avec M, je ne ressens pas de manque, je suis tellement bien, surtout ce dernier week-end.
On a testé hier soir la cuisine du Central bar, avec Elodie, sa soeur Meryl, sa nièce Pauline, Pol et Eric. Très bon. Il manquait juste...
Au fil des dix dernières années, je me suis construit un harem, un harem amical, fait que d'amies, pas un harem de maîtresses car j'en serai mort par dissolution. Certaines amies ont été perdues de vu. Les autres sont restées. J'ai toujours préféré être entouré de femmes. Mon dégoût des hommes, comme Kurt Cobain et pour des raisons similaires, me conforte dans mon environnement. C'est pour ça que je me suis senti si bien vendredi soir, passant la soirée avec M et Pierrette.
Je crois que l'Amour, le vrai Amour, peut faire arrêter de fumer.


06 janvier 22:02
Prêt à tout
J'ai encore atteins la côte d'alerte aujourd'hui au boulot. Je suis déjà fatigué, dés la reprise. A qui la faute ? Je dois vraiment trouver au plus vite un autre travail, loin de Digoin. Je sens que plein de choses se passent, mais je suis à côté, pas au bon endroit, pour en profiter, pour évoluer. Je suis prisonnier. Je ne veux pas purger ma peine jusqu'à sa fin, septembre 2005, je ne pourrais pas. J'ai besoin de changer d'air pour vraiment sentir mon changement de vie. Je suis bloqué, je suis bridé. Je suis prêt à tout pour partir. Tout.
Je sais qu'il me faudrait un repos de 6 mois pour récupérer physiquement de mon voyage en enfer.
J'ai mal au ventre depuis samedi, depuis que je suis rentré de Lyon. Une grippe intestinale ou un virus de ce genre. M aussi est malade. Je l'ai appelé, et ça va un peu mieux depuis, du moins dans ma tête. J'ai toujours ce mal de ventre. M est plus efficace qu'un médicament.
Je crois quand même que je ressens un manque vis à vis d'elle. Je ne saurais jamais quel fut le meilleur moment du week-end : les retrouvailles ou la nuit chez Pierrette. Ca fera 4 mois dans la nuit de demain que mon histoire avec M a commencé. Cette nuit magique du 7 septembre, 4 mois après la nuit cauchemardesque du rêve prémonitoire de la rupture, qui survint le lendemain, le 8 mai. 4 mois d'amour. Même si je me sens seul ce soir. Je me coucherai en pensant à elle.


06 janvier 22:48
When the music is over...
A propos de mon projet musical, je crois que je vais vraiment attendre d'avoir rencontré un ou des musiciens parce que ce n'est pas mon truc de créer de la musique, des mélodies. J'ai essayé lundi soir, un désastre. Mieux vaut laisser cela à ceux dont c'est le métier ou l'envie.
J'ai décidé d'être hédoniste, et un peu moins honnête. La société où l'on vit est un monde sans pitié. Je sais que je ne suis pas fait pour vivre dans ce monde, j'y survis. Depuis lundi, j'ai du mal à retrouver le quelque chose dans l'air qui me rendait bien. J'ai du l'oublié inconsciemment. Si j'étais à Liverpool, j'aurai le foot et la musique comme échappatoire. Ici, j'ai l'écriture. J'ai décidé d'écrire et de commencer dès ce soir LE livre que j'aurai du écrire depuis des mois, sur ce qui m'est arrivé.
M est une raison supplémentaire pour survivre... Je suis son amoureux.


10 janvier 23:40
Combat
Puisque les choses ne changent pas pour moi, que je suis toujours bloqué ici, il faut changer de méthode. Puisque les gens ne comprennent pas ma situation, certaines personnes du moins, je dois changer d'attitude.
Il faut être réaliste. Je ne peux tenir à me sentir bien sur une longue distance tant que je suis à Digoin. 4 mois que dans ma tête il y a le mot "partir" en gros de marqué. Je me bats tous les jours pour tenir, ne pas recraquer. J'aurai peur de recraquer. Ce combat m'épuise, puise mon énergie, pas toujours renouvelée. Combien de temps vais-je encore tenir ?
Je me consume dans ce combat fait de pensées et contre pensées. Je me consume dans le travail et mes projets.
Depuis 4 mois, je tiens. Grâce à M notamment. Je sais que mon avenir n'est pas ici. Que ce n'est pas ici que je vais m'épanouir. Je suis malade depuis une semaine, physiquement je baisse, donc mentalement aussi. Ca ira peut-être mieux quand je ne serai plus malade.
Comment ne pas s'attacher à quelqu'un qui vous a sauvé la vie ? Pas possible. La côte d'alerte est atteinte.


12 janvier 13:30
M
Ce trentième anniversaire restera un très bon souvenir, malgré l'absence de M. Je suis allé à la patinoire, me changer les idées. Ai mangé chez les parents d'Elodie, le soir, c'était très sympa. Très sympa aussi l'appel de M.


13 janvier 23:25
Tout est dit
J'ai enfin dit à Lola l'enfer que j'ai vécu en avril. J'en ai craqué nerveusement, ça m'a fait du bien. J'ai beaucoup envie de partir de Digoin, très rapidement. Je dois faire des choix dans les jours à venir.


15 janvier 21:37
Why are you (so) creative ?
Why ? I don't know. Gin ? Non ! En tout cas, c'est moins le cas pour ce qui est de la musique. Mais je vais encore essayer ce soir de faire quelque chose. Je dois persister, comme je l'ai fait si souvent. Si je n'avais pas la création, ma vie serait triste, commune. Je vis par la création, ça me motive, ça me prouve que je suis capable de choses que beaucoup ne peuvent pas. Je suis différent. J'espère le rester par cette créativité, ce volcan perpétuel interne.
Elodie a lu l'introduction de mon journal. Elle trouve ça bien, elle veut lire le journal. Je crois que je vais accepter, parce qu'elle me dit des choses pertinentes. Du coup, avant de lui passer ce journal, je vais le survoler pour faire des corrections sur les noms de personnes et de villes, pour que la lecture soit plus facile.
Samedi, j'ai envoyé des recueils à des maisons, aussi le recueil d'aphorismes à monsieur Perret. Maintenant j'attends. M a dit que le samedi matin était une bonne date pour envoyé. C'est bizarre cette phrase. Elle m'a marqué. J'y repense souvent...


19 janvier 19:08
Le plein de super
ENORME ! Hyper bien, super bonne nouvelle. Depuis hier, je suis satisfait. Un éditeur lyonnais est intéressé par mon recueil. La bonne nouvelle n'est pas que je sois publié, mais que j'ai la possibilité d'être publié. Ca veut dire qu'on peut s'intéresser à mes écrits. Je téléphonerai demain pour avoir un rendez-vous lundi prochain. Mon week-end lyonnais sera plus long que prévu, est peut-être très exceptionnel. Le début de quelque chose. M me disait dans un message qu'il fallait qu'il se passe quelque chose. C'est arrivé hier. Je me sens soulagé, le travail paye toujours et j'y ai toujours cru. Rien n'est signé, je n'ai pas dit oui, mais je savais que ça marcherai, je savais que ce que j'écrivais était bon. Merci aux rares personnes qui ont cru en moi, surtout celles qui m'ont encouragé.
Ce qui est super, c'est que je me sens hyper bien et que M va en profiter dans quelques jours, elle le mérite, de me voir comme ça. Gros week-end à Lyon où je dois revoir famille et amis.
J'ai répondu à une écrivain qui voulait des témoignages sur le 21 avril 2002. Ce récit servira aussi pour deux autres projets d'écritures. J'écris depuis quelques jours une nouvelle lettre à M. Une partie, le récit de notre rencontre, sera également insérée dans un des deux projets, celui sur ce qui m'est arrivé l'an dernier, et intitulé pour l'instant à M. Il lui sera dédié. Cette lettre est 100% belle.
Super soirée hier soir avec Elodie, un super concert d'un super groupe, Atropos. Cet après-midi, nous sommes allés chez André, un ami de Sylvie. Quelqu'un d'intéressant, je pense aller lui rendre visite demain. Sylvie m'a écris un petit mot d'encouragement jeudi soir, un petit mot super sympa. J'espère voir Olive ce soir pour discuter édition. Aussi appeler Patrick, pour qu'il descende à Lyon le week-end prochain.
J'ai écris un nouveau poème lundi dernier.


23 janvier 23:08
Les neuvièmes portes
M a reçu sa lettre, tout lui a plu. Le traité notamment, qui constitue mon règlement interne. C'est bon, et c'est réciproque, de se coucher, quand tout ce qui était à faire est fait, avec la voix de l'autre au bout du téléphone. Finir la journée comme ça, par ça.
Encore beaucoup de bonnes choses depuis lundi. Des contacts possibles pour du travail et les projets. Des personnes qui m'écrivent pour des échanges de liens sur ce site internet. Beaucoup de portes qui pourraient s'ouvrir. Beaucoup de compliments aussi.
Deux nouveaux poèmes, sur des rêves que j'ai fait il a déjà quelques temps, ce qui me rassure doublement : alors que je me disais que ça craignait d'avoir seulement écris un poème en un moi, j'arrive à transcrire des rêves même s'ils datent de plusieurs semaines. J'avais aussi peur que la possibilité d'être bientôt publié me bloque involontairement.
A propos de rêves, deux fois je rêve de Virginie en une semaine, et deux fois je la vois après. Heureusement, dans mon dernier rêve, il y avait M, que je retrouvais. Que je retrouverai samedi. J'y pense beaucoup, c'est pour ça que j'y rêve. J'espère encore cette nuit...


24 janvier 19:53
Sur les rêves
Encore un poème sur les rêves, ceux qui étaient prémonitoires, deux fois en une semaine. En ce moment, les rêves et les portes sont deux éléments très présents dans ma vie.


25 janvier 00:00
Qu'est-ce que l'idéal ?
Le soleil s'est couché depuis peu. Le temps est orageux, l'atmosphère est lourde. Dans le salon, une lampe de chevet et mettre Roadhouse blues, Riders on the storm, When the music is over.
J'ai déjà connu ça...

Keep your eyes on the road, your hands upon the wheel
Keep your eyes on the road, your hands upon the wheel
Yeah, we're goin' to the Roadhouse
Gonna have a real
Good time

Yeah, in back of the Roadhouse they got some bungalows
Yeah, in back of the Roadhouse they got some bungalows
And that's for the people
Who like to go down slow

Let it roll, baby, roll
Let it roll, baby, roll
Let it roll, baby, roll
Let it roll, all night long


Ashen lady, Ashen lady
Give up your vows, give up your vows
Save our city, save our city
Right now

Well, I woke up this morning, I got myself a beer
Yeah, I woke up this morning, and I got myself a beer
The future's uncertain, and the end is always near

Let it roll, baby, roll
Let it roll, baby, roll
Let it roll, baby, roll
Let it roll, all night long

Riders on the storm
Riders on the storm
Into this house we're born
Into this world we're thrown
Like a dog without a bone
An actor out alone
Riders on the storm

There's a killer on the road
His brain is squirmin' like a toad
Take a long holiday
Let your children play
If ya give this man a ride
Sweet memory will die
Killer on the road, yeah

Girl ya gotta love your man
Girl ya gotta love your man
Take him by the hand
Make him understand
The world on you depends
Our life will never end
Gotta love your man, yeah

Wow!

Riders on the storm
Riders on the storm
Into this house we're born
Into this world we're thrown
Like a dog without a bone
An actor out alone
Riders on the storm

Riders on the storm
Riders on the storm
Riders on the storm
Riders on the storm
Riders on the storm

Yeah, c'mon


When the music's over
When the music's over here
When the music's over
Turn out the lights
Turn out the lights
Turn out the lights

When the music's over
When the music's over
When the music's over
Turn out the lights
Turn out the lights
Turn out the lights

For the music is your special friend
Dance on fire as it intends
Music is your only friend
Until the end
Until the end
Until the end

Cancel my subscription to the resurrection
Send my credentials to the house of detention
I got some friends inside

The face in the mirror won't stop
The girl in the window won't drop
A feast of friends alive she cried
Waiting for me outside

Before I sink into the big sleep
I want to hear
I want to hear
The scream of the butterfly

Come back, baby
Back into my arms

We're getting tired of hangin' around
Waitin' around
With our heads to the ground

I hear a very gentle sound
Very near
Yet very far
Very soft
Yet very clear
Come today
Come today

What have they done to the earth?
What have they done to our fair sister?

Ravaged and plundered
And ripped her
And bit her
Stuck her with knives
In the side of the dawn
And tied her with fences
And dragged her down

I hear a very gentle sound
With your ear down to the ground—
We want the world and we want it,
We want the world and we want it, now
Now? Now!

Persian night! babe
See the light! babe
Save us!
Jesus!
Save us!

So when the music's over
When the music's over, yeah
When the music's over
Turn out the light
Turn out the light

For the music is your special friend
Dance on fire as it intends
Music is your only friend
Until the end
Until the end
Until the end

So when the music's over
When the music's over, yeah
When the music's over
Turn out the light
Turn out the light





Février 2003


04 février 20:26
Peau M...
Quelques nouveaux poèmes et quelques nuits d'amour plus tard, me revoilà dans la rédaction de ce journal. Le mauvais temps m'a donné un peu de stress, mais aujourd'hui, ça va, je dois m'y habituer.
Pour ce qui est de ma rencontre avec l'éditeur lyonnais, je préfère me mettre en position d'attente, étant donné le deal proposé et mon temps disponible pour m'occuper seul de ma stratégie de communication.
Un autre éditeur m'a écrit ce matin. Il ne peut publier mon manuscrit car son programme est bouclé pour un certain temps, mais sa critique fut très bonne. Elle arrive à point nommé. Cet éditeur est né à LC et je dois le rencontrer au printemps. Il m'a déjà donné quelques conseils, notamment celui d'envoyer mes poèmes.
Ma chère M m'a offert la bande originale de Sleepy Hollow que j'avais commandé il y a des mois à Lyon. Avec en prime, une belle dédicace. Moi, je lui ai dédicacé la maquette de mon recueil, et mis des notations sur toutes les pages.
Mon dernier week-end à Lyon a été l'occasion de revoir des personnes que je n'avais pas vu depuis trop longtemps. M est venue à LC ce week-end. Hyper content qu'elle se soit sentie bien, détendue. Je la sens différente depuis le début de l'année. Tout semble allé bien...
Encore 2 nouveaux poèmes sur M. 2 "peau M"...




11 février 23:15
Ma petite entreprise
Je réfléchis de plus en plus à la question de me mettre à mon compte. Dans cette optique, je suis allé ce matin voir des personnes compétentes pour des renseignements. J'ai pris note de tout ce qui a été dit. Je vais encore réfléchir quelques temps. Pas la peine de se mettre sur la paille pour s'être précipité. Mais bon, j'y vois un peu plus clair depuis ce matin.
J'ai commencé depuis hier, la reconstruction de ce site internet. C'était dans mes pensées depuis des mois, et puis ça m'a pris hier soir. Je travaille désormais avec un autre logiciel. Les projets suivent leur cours...
J'ai encore pris le temps de vivre ce week-end, même si M n'étais pas là. Passé une bonne partie du samedi avec Elodie. Elle m'a rejoint au Central, après avoir que j'eus posté de nouveaux manuscrits et du courrier pour d'autres contacts. Envie soudaine d'aller prendre des photos de neige au col des Ercharmeaux. Aller chez des antiquaires le dimanche. Le Central est devenu notre point de départ, notre base, quand nous sommes à LC, le week-end. Le patron est vraiment sympa.
J'attends de une réponse, suite à l'entretien passé jeudi dernier à Lyon, pour un autre travail. Je ne sens plus l'obsession de fuir de Digoin, ce qui est une chose positive. Ca ne veut pas dire que je ne veux plus en partir, mais que je supporte le fait d'y être encore un peu plus facilement. La sagesse, la patiente sont revenues. Je me sens zen depuis quelques jours. Très zen.


12 février 23:14
Legend
Il existe une légende à mon propos. On dit que je suis le roi de l'Internet, de l'informatique. De manière plus brève, certains pensent que je suis un passionné d'informatique. C'est une légende. Ce qui correspond bien à la définition d'une légende justement : histoire déformée et embellie par l'imagination populaire. Je ne suis pas animé d'une passion pour l'informatique, je n'ai pas d'émotion puissante et continue qui domine ma raison, etc... Pour moi, c'est juste un outil de travail, comme peut l'être une pelle ou une voiture pour d'autre. La seule fois où j'aurais pu avoir une érection de par l'informatique, c'est au moment où j'ai mis en ligne ce site... Par contre, mon rapport avec l'écriture, la musique, l'art en général, est fort. Mais ça, les gens, certains, ne le sentent pas.
Sur la route de LC, en rentrant ce soir, j'ai écouté Ultra de Depeche Mode. Je me suis encore dit : merde ! toujours au point mort au niveau de la création musicale! pourtant ça à l'air si simple en décortiquant cet album. Ca à l'air si simple de trouver des rythmes, enchaînements, superpositions de sons... Ah ! Si seulement. Je vais finir par m'y mettre ou par avoir une frustration. En branchant un synthé sur l'ordinateur, ça serait peut-être plus facile ? S'il y a un domaine que je ne maîtrise pas, c'est bien celui de la création musicale. Je pars de zéro.
J'ai commencé hier soir la lecture de Je voudrais pas crever de Boris Vian. J'ai tout de suite accroché. Beaucoup plus que About boy de Nick Hornby. Ca fait plus d'un mois que j'ai débuté sa lecture, j'en suis à la moitié, et j'ai l'impression de ne pas être encore rentré dans le livre... Je pense juste à Hugh Grant quand je lis "Will". A propos de Nick Hornby, j'ai relu le message qu'il m'avait envoyé à l'été 2001.
Encore un nouveau "peau M", sur le rêve de dimanche. Le rêve efface les distances.


14 février 23:40
Je dis... M
Ai été touché tout à l'heure en plein coeur par un message de M. Elle a bien visé, bien répondu au mien d'aujourd'hui... Valentine's day. La sensation d'être heureux permet d'oublier les courriers négatifs de cette semaine. Mais bon, ça va, j'ai pas à me plaindre, l'avenir est devant moi, et maintenant j'avance à plein régime.
Beaucoup de travail ce soir, j'ai commencé à préparer Harvest moon pour M. Et puis je viens d'éditer Peau M, tous les poèmes écrits depuis le 7 septembre. Je dois changer le texte dans LC Times de John. Il m'en a indiqué un autre, Fortress Anfield or Maginot line ?, où il fait le parallèle entre Pétain (époque 14-18) et Gérard Houiller. Il me demande de traduire, ce que je commencerai à faire demain. Je pense souvent à John, depuis qu'il a perdu son boulot. Je me dis qu'à Liverpool, ça doit pas être facile. Mais il a l'air de garder le moral, il est même productif le scouser ! 6 contes en 2 semaines.
A lundi.


18 février 17:55
Le mystère de la zone 9
Depuis une semaine, j'ai les statistiques des visites sur ce site internet. Je passe les chiffres, mais je veux m'arrêter sur une bien étrange histoire. Je n'arrive pas à retrouver la page de mon site qui correspond à la zone 9. Pourtant, elle a été visitée...
Le week-end à Lyon a été court, mais excellent. Seulement, je suis encore malade. Une grippe me bloque chez moi. Je dois me reposer. Une fatigue de fond est présente en moi, depuis des mois, et mon corps a plus de mal à éviter les virus. Je suis malade une fois par mois depuis des mois... C'est pas normal, demain je commence un bilan de santé.
J'ai pris une claque tout à l'heure, pour ce qui est de mon avenir à LC. Je ne dois plus rêver d'y rester pour le travail. Il n'y a pas d'autres alternatives que de partir à Lyon, ou Paris, selon les opportunités. J'aime ma ville, mais cela doit rester le seul rapport entre elle et moi. Mieux vaut me reconstruire, construire, ailleurs.
Sylvie m'a donné hier des photos du 7 septembre, plutôt du lendemain matin. Avec moi et M. C'est bizarre, sur ces clichés, je n'ai pas la tête de quelqu'un qui vient de passer une nuit magique à la belle étoile. Mais ces photos sont merveilleuses.


20 février 23:00
LC 73
La musique me reprend depuis hier. J'écoute des compilations de baggy, new wave, ça fait beaucoup de bien. Autant que les médicaments que je prends. Je me dis, encore une fois, qu'il faut que je mette à la musique, que finalement c'est une échappatoire. M'acheter un synthé cet été, et puis m'y mettre. Mes projets d'écritures sont plus ou moins bloqués par l'attente d'être publié. Même si je peux toujours avancer dans l'écriture de romans, de nouvelles.
LC 73 peut-être finalement un bon nom de groupe, meilleur qu'Ithaque. LC 73, ça fait un peu Buffalo 66, et c'est vrai que je pense souvent à ce film, à Vincent Gallo. Son rôle dans le film, son intégrité artistique... Buffalo 66, LC 73... Ca sonne bien, tout ça.
J'ai fini cet après-midi ma compilation de l'année 1991. J'espère faire de même demain avec le 4ème et dernier volume du meilleur des années 90.
Mais revenons à LC 73 : je dois me bourrer demain de musique, genre ce que j'ai écouté aujourd'hui, et puis essayer de faire un truc.
Si tout va bien, samedi, je retrouve M, et nous retrouvons après Lola. En plus il y a Raphaëlle. C'est la première fois qu'il y aura une telle concentration d'étoiles autour de moi. A l'idée de cet après-midi de rêve pour moi, j'ai du mal à m'endormir. Ca va être tellement bon.


22 février 07:35
Quand Lola rencontre M...
Je me suis éveillé avant l'aube, et je suis descendu dans le hall...
C'est bien la première fois que je rédige ce journal au petit matin. Mais quel matin ! Celui du jour où Lola rencontre M... Ceux sont les deux personnes qui comptent le plus pour moi. J'espère que les autres ne m'en voudront pas. Mais la première m'a réveillé, et la seconde m'a sauvé. Ca me fera peut-être une impression bizarre dans quelques heures, d'être avec ces deux personnes. La réunion de l'avant et de l'après. Pour effacer l'entre ? Je me sens comme dans mon enfance, un matin de jour de Noël. Il y a longtemps que je n'ai pas ressenti cela. La journée s'annonce belle.
J'ai encore fini deux compilations hier. Encore pensé à l'image artistique de Vincent Gallo. Un exemple à suivre. J'ai même fait un petit accord au piano et la basse.

 

24 février 22:34
Sur l'amour (suite et pas encore fin)
La journée de samedi correspond de façon assez proche à ma définition du bonheur. Le soleil, se sentir utile en aidant les autres, profiter de la terrasse du café, des pains aux pralines, retrouver celle qu'on aime, et d'autres personnes qui nous sont chères. Passer la journée avec eux, passer la nuit avec elle, avec M. J'étais sur un petit nuage toute la journée, toute la nuit. J'ai tout aimé dans ce samedi. Les bons moments passés avec Lola et les siens, le retour en voiture chez M, notre étape gastronomique à Mâcon, ses effleurements sur ma nuque.
L'amour est la chose la plus complexe de l'univers. Qu'est-ce qui peut nous faire poser plus de questions que l'amour ? L'amour peut nous faire passer par tous les états possibles. La joie, la peine, la peur, etc. Je ne vois pas d'autres choses si complexe, et pourtant ça peut-être si simple. Depuis plusieurs semaines, quand je rentre de Lyon, je ressens comme un manque, un vide. Je ne sens plus l'endorphine que je reçois. Plus j'en reçois, plus j'ai l'impression d'en manquer. J'analyse ça depuis cet après-midi. Je qualifierai mon état de ce soir de bizarre, ce qui permet de rester dans le vague, dans les vagues des sentiments. J'ai repris un peu conscience de ma relation actuelle, de sa limite. Je suis obligé de me dire certaines choses revenir à la raison... C'est si complexe. Mais disons que ce soir, je suis plein d'espoirs.
Le soleil a encore dominé la journée, ça fait tellement de bien, comme ces jours qui rallongent, j'ai l'impression que nous sommes déjà au printemps.




25 février 23:58
Indépendant
J'ai toujours eu un état d'esprit indépendant, surtout avec ceux qui se disent en dehors de la norme. Certaines nouvelles normes, modes de sociétés, m'énervent. Je suis quelqu'un d'indépendant, qui ne peut marcher en faisant des concessions, quelles que soient ces concessions. Une certaine intégrité. Surtout quand cela touche à ce qui est des mes projets littéraires ou artistiques. Mieux vaut mourir avec ses idées qu'avec celles des autres. Et pourtant, je ne supporte pas la solitude. Ce n'est pas le dernier des paradoxes. Une horreur de la solitude dans un état d'esprit indépendant...
J'ai eu une très bonne critique de mes poèmes par une éditrice d'une revue. Ca faisait au moins une semaine que je n'en avais pas eut.
Considérant le 21 mars comme le début du printemps, je dois finir la traversée de l'hiver sans M. Tant pis...

...I'm so tired, unchained
Playing with this bow and arrows
Gonna give my heart away
Leave it to other boys to play
For I've been a temptress too long
Just...

Give me a reason to love you,
Give me a reason to be ee a man
I just wanna be a man

From this time, unchained
We're all looking at a different picture
Thru this new flame of mind
A thousand flowers could bloom
Move over, and give us some room

Give me a reason to love you,
Give me a reason to be ee a man
I just wanna be a man

So don't you stop being a woman
Just take a little took from our side when you can
Sow a little tenderness
No matter to cry

Give me a reason to love you,
Give me a reason to be ee a man
I just wanna be a man

For this is the beginning of forever and ever

It's time to move over...


27 février 23:19
Secrets et mensonges
Un peu de mal ce soir à me mettre à ce journal, où j'avais tant de chose à vous raconter... Les dernières heures, disons les 48 dernières m'ont amené de l'excitation, de l'espoir, de la confiance, du bien...
Encore 2 bonnes critiques de mes oeuvres, je ne me rappelle pas de l'avant-dernière, mais de la dernière, si. Il y a des périodes vides mais en ce moment, plein de petites choses sympathiques m'arrivent. Il y a une concentration de faits similaires. D'abord, je l'ai déjà évoqué, on a tendance à me confier des secrets. Encore 2 hier et un double secret aujourd'hui ! Ca doit vouloir dire que j'inspire la confiance... Le problème est qu'il y en a un qui me gêne beaucoup car il me touche indirectement... J'y pense souvent. J'en sais assez pour faire sauter des ponts... Si je voulais... Je vais éliminer cette gêne à ma manière. Avec tous ces secrets, je pourrais écrire un livre, le Livre des secrets.
Aujourd'hui, j'ai eu pas mal de messages surprenants, dopants. Ils sont arrivés tous en même temps. Certains mystères étant levés, je pense avoir du neuf demain. Comme je ne peux aller à la mer en ce moment (j'en rêve depuis au moins 2 ans!), je me contente des vagues du vague qui englobe ces lignes... Comme disait en substance un membre de Depeche Mode à la sortie de Violator, l'ambiguïté, c'est géniale!
J'ai une bonne côte avec les barmen aussi en ce moment. Le nouveau propriétaire du Central bar est vraiment en train de devenir un bon copain. Il me chouchoute, comme hier matin, en me faisant des tartines au beurre. Le patron de la brasserie où je mange à midi m'a fait preuve de sympathie à on égard. On discute bien, une bonne relation entre nous est en train de s'instaurer. Je l'aime bien, il est tellement drôle.
Je voulais mettre un petit mot pour M dans ce journal, sachant qu'elle viendrait y faire un tour bientôt. Et bien elle a devancé la rédaction de ces lignes. Pas grave, je mets mon petit mot, pour sa prochaine visite : change rien, à part 2 ou 3 petits trucs, pour que tu sois encore meilleure. Fait-le pas pour moi, fait-le pour toi.
L'écriture de ce journal devient un exercice de style de plus en plus excitant...
Pour les mensonges, repassez un peu plus tard, je ne suis pas encore prêt pour ça. C'était juste parce que je voulais mettre un titre de film...


28 février 23:14
Nirvana ?
J'aime mon journal. J'aime écrire. J'aime ces petits carnets que je porte toujours sur moi, où je note tout ce qui bouge. Je ne sais pas si le soleil y est pour quelque chose, mais ça va super bien. Le fameux "super bien" pas du tout littéraire, mais je me fous bien du littéraire. On est maintenant en 2003 ! Fils du soleil ? Esteban ? Vive l'art ! Je n'envie pas la vie de Williams Burroughs, mais j'aime bien son style d'écriture découpé. Viva Nirvana ! Oui, c'est un peu le nirvana pour moi depuis un ou deux jours.
J'aime M, Lola, Sylvie, ça ne veut pas dire que je suis polygame. Je ne suis plus fils unique. Plus on aime, plus on aime la vie et surtout inversement. Aimer de différentes façons, le dire, le faire. Je ne veux pas être une de ces personnes qui joue les durs, qui veut vivre seul (sous-entendant sans enfant) et qui se retrouve un jour, seul et vieux. La vraie folie est de ne pas avoir de peurs.
Lire ces lignes, entre les lignes.
Finalement, je me couche plus tôt que prévu, j'ai bien travaillé ce soir.
Un dernier pour la nuit : M-2-5-A-7





Mars 2003


02 mars 14:00
Quand la lumière est éteinte, c'est moins dangereux
Un nouveau "Peau M" hier soir, avant de me coucher. Je lis beaucoup de poésie dans le cadre de mon travail à la bibliothèque. A vrai dire, je lis tous les livres de poésie que l'on a. Certains que je connais déjà. J'ai déjà lu notamment, Une saison en enfer... quand j'y étais.
L'idée que j'ai tellement souffert l'an dernier et que je ne pourrais plus souffrir autant, me revient à l'esprit. Ca aide à apprécier la vie, à se dire que ça va, que ça pourrait être pire. Ca a été pire... Hier soir par exemple, c'était très sympa, bien que très simple, juste un petit resto avec Elodie, Christian et sa fille. Ca a passé tellement vite ! J'ai repensé lors de ce repas, à celui passé une semaine plus tôt à Mâcon, et aussi à une théorie, partagée avec M : l'amour et la nourriture sont deux choses assez proches. L'amour n'est-il pas finalement une nourriture ? Les personnes qui aiment bien manger sont les mêmes qui aiment bien faire l'amour. M avait la première parlée de ce rapport amour nourriture, quand je lui avais offert un livre sur la gourmandise. Des termes employés dans la cuisine peuvent l'être aussi en amour. Frissonner, cuire, etc. Je suis en train de devenir de plus en plus gourmand... J'ai aussi l'impression de changer. De m'ouvrir de plus en plus.
J'écoute depuis une semaine les compilations de LC Records. Et comme dit Elodie, beaucoup de pop. Et bien, c'est une bonne chose, par ce que cela me donne de l'énergie, ça fait du bien. Je repense aux années lycée, nostalgie, mais je me répète, ça me fait du bien. Vitalise.
Je vais commencer à étudier le langage des signes.
Bizarrement, j'ai signé l'état des lieux de mon ancien appartement à Digoin, le lendemain de la mort de ma grand-mère. J'ai envoyé mon préavis de départ de ce même logement le matin de la mort de mon cousin.
Je pense de plus en plus au match de mercredi soir, FC Gueugnon - AS Monaco. 1/4 de finale de la coupe de la ligue. Le stade sera plein. Ca me changera les idées, même si dans ma tête, ça va super bien.
J'ai été effleuré ces derniers jours par des pensées immorales. Préfère les effleurements de M. Autre théorie sur l'amour : quand on vit pleinement une relation, les précédentes s'effacent peu à peu.


03 mars 20:42
New York 66 (I think I'm dumb... or maybe just happy...)
Je m'attaque ce soir à ma plus ambitieuse lecture à ce jour. La maison des feuilles (House of leaves) de Mark Z. Danielewski, de New York. Trois histoires en un livre, s'aider d'un miroir pour certains passages. Etre concentré plus que d'habitude pour lire... Je parts dans l'inconnu, à l'aventure.
En même temps, je relis les recueils de Morrison, pour me ressourcer, me relaxer, méditer.
Je pense que suis taré... ou peut-être juste heureux. Je crois qu'il faut aimer les gens pour faire ce que je fais. J'aime les gens biens. Je n'aime pas les gens pas biens. Il faut s'entourer de gens biens, éliminer les ondes négatives. Ces gens biens me donnent de l'énergie, de la joie. Comme la musique que j'écoute ces derniers temps. La semaine passée, j'écoutais tous les jours en allant au travail Fat Boy Slim (You've come a long way, baby) et depuis samedi, je me gave de baggy sound, et d'EMF...
M = inverse de double V...

I'm not like them
but I can pretend,
the sun is gone
but I have a light,
the day is done
but I'm having fun,
I think I'm dumb
or maybe just happy,
think I'm just happy...


04 mars 20:26
LC Downtown
Veillée d'armes. Je pense un peu plus à Monaco. Ca ne peut pas me faire de mal ce match. La soirée de demain sera excitante ou ne sera pas.
J'ai écris un petit exercice de style, cet après-midi, un poème avec le mot "chiendent" en titre. Un petit clin d'oeil à Henri Chinaski.
J'aime le son de son corps, le soir au fond des bois...

I don't have to sell my soul,
He's already in me,
I don't need to sell my soul,
He's already in me,
I wanna be adored,
I wanna be adored,
I don't have to sell my soul,
He's already in me,
I don't need to sell my soul,
He's already in me,
I wanna be adored,
I wanna be adored,
Adored.
I wanna be adored,
You adore me,
You adore me,
You adore me,
I wanna
I wanna
I wanna be adored,
I wanna
I wanna
I wanna be adored,
I wanna
I wanna
I wanna be adored,
I wanna
I wanna
I gotta be adored,
I wanna be adored.


05 mars 23:40
La couleur de l'argent
Je me suis encore prouvé (en était-ce la peine ?) que l'argent n'est pas une valeur pour moi. J'aurai pu faire une belle plus value aujourd'hui en vendant des billets pour Monaco. Je les ai données. J'espère que des jeunes en ont profité. L'argent ? Oui quand il est gagné honnêtement. Après un coup comme ça, je me sens bien. Même encore ce soir, je trouve que la vie est belle, même après une lourde défaite. Défaite malgré les encouragements de M et le bonnet or roy et marine inauguré ce soir. Je me sens donc super bien, je continue à m'ouvrir. A force d'écrire sur le forum des UG, des fois les smileys me manquent pour exprimer ma joie, ma pertinence, mon humour.
Sur les femmes : "femme" le mot magique. J'arrive à trouver les mots pour dire ce que cela représente pour moi : l'amour. J'aime la femme pour ce qu'elle est. Il ne peut y avoir de physique sans sentiments pour moi. Je reste synthétique ce soir. Je reviendrais sur ce sujet important dans quelques jours.
Je peux dormir, la conscience tranquille.
M comme... muse.


06 mars 19:14
L'amant
Me suis gavé de Stone Roses. Finalement, tout ceci est logique, même si je devrais peut-être rajouter quelques prescriptions dans la Musicothérapie . Je me suis remis à beaucoup lire. J'ai commencé Audiard par Audiard. Je suis d'accord avec lui, quand il disait qu'il n'avait pas forcement l'opinion des personnages qu'il faisait parler dans ses films, qu'il ne voulait pas qu'on le confonde avec eux. Quand je pense à mon recueil d'aphorismes, j'ai un peu la même crainte.
J'ai fini ma journée de travail en philosophant sur le terme "amant". Audiard "disait" qu'un bon amant faisait un mauvais mari. Je crois bien que c'est ma Lola qui m'a dit que je ferai un bon amant... Alors forcement, même si ce n'est qu'un dialogue d'un film, j'y ai repensé cet après-midi. Un bon amant... Alors finalement, je devrais prendre ça comme un compliment ? Parce qu'en fait, je suis resté sur le mauvais sens du mot "amant", celui qui veut dire adultère, le masculin de maîtresse. Mais la langue française est si riche... Le masculin de maîtresse devrait être maître! Avouez que cela n'a pas la même signification ! Je ferai mieux de me dire que "amant" est le masculin de "amante". J'eus besoin de demander la définition de ce terme à une femme avec qui j'ai l'habitude de parler de relation hommes - femmes. Pour elle, "amant" c'est quelqu'un d'aimant. Pour le dictionnaire, c'est une personne qui a des relations sexuelles avec une autre à qui elle n'est pas mariée. C'est évident que je suis quelqu'un d'aimant (voir le journal d'hier). J'aurai peut-être besoin de poursuivre cette discussion demain, au point où on s'est arrêté : "un mari c'est chiant". J'aimerai savoir qu'est-ce qu'un bon mari. Comment on n'est pas "chiant". Peut-être que je vais appeler Lola pour ça. Remarquez, elle n'a pas dit que je ne pouvais pas être un bon mari. Je ne sais pas si elle lit Audiard...
Pierrette vient de m'appeler, pour une bonne et une mauvaise nouvelle : encore une lettre négative pour du boulot, mais elle rentre samedi à LC. Elle aimerait qu'on mange ensemble samedi soir, avec Elodie, Pol, Sylvie... J'aurai bien envie après de sortir, de danser, de m'amuser. Mais c'est souvent pas le cas, et vu que j'ai du mal à bouger seul... Y'aurait
presque une pointe de frustration quand je dis ça, une irritation à l'idée que je ne sorte pas ce samedi. Surtout qu'après, je vais bosser 11 jours !

Bob's your uncle

Floyd the baber...


07 mars 20:22
You'll never walk alone...
Faudra bien que je pense demain à souhaiter une bonne fête à toutes les femmes que je vais croiser. Et comme j'aime plutôt être entouré de femmes, je vais passer la journée à faire que ça !
Journée chargée avec pas mal d'assistance à faire. Ce qui me donnera plein de joies et d'énergie. La soirée devrait être sympa aussi. Entre amis.
John m'a envoyé un message très sympa, cet après-midi en réponse à celui où je disais que le 5-0 ne m'avait pas rendu triste car "I always look on the bright side of life". Il m'a dit que j'étais un "cheerful chap ami". Vraiment très sympa, très touchant. C'est vraiment un e-friend. Quand je pense que je l'ai bassiné si souvent avec ma french armada d'Arsenal. Il m'a félicité sportivement le jour du sacre, l'an dernier, le 8 mai 2002. J'aurai du être content ce jour-là, il était content, je crois, pour moi. Le 8 mai 2002, c'était, hélas, le jour où Virginie m'assena le coup fatal. A propos de 8 mai, j'espère être le plus loin possible d'ici. Liverpool, ça serait bien...
Je m'écoute en ce moment Meddle de Pink Floyd, j'en suis à Fearless, je bloque devrais-je dire à Fearless, depuis 10 minutes. Et ce serait plutôt "thrillness" en écoutant le kop d'Anfield. J'aimerai bien un jour connaître ça en vrai. Cette chanson qui symbolise la communion de tous les habitants de Liverpool. J'aimerai rencontrer John, qu'il vienne ici, ça devait se faire l'an dernier, mais avec les événements, on a oublié ça. Je suis sûr que ce serait de superbes moments. John, c'est vraiment quelqu'un de bien, qui marche avec moi. Il avait réussi à analyser ma situation de l'an dernier en étant à des centaines de kilomètres, juste par emails. Envie de Liverpool. Si loin de Liverpool. Mes rêves portent en ce moment sur les voyages. J'ai rêvé de neige et de mer cette nuit. Mes fantasmes sont purement géographiques.
Autres messages sympas mercredi sur le forum des UG. d'Olivier et Bafana. Benji et Wolf le soir au stade. Déjà pour mon anniversaire, ils m'avaient fait témoignage de leur sympathie. C'est vrai que j'anime bien ce lieu d'échange, avec humour et pertinence. J'aime mon club, c'est pas une passion, mais un amour. Je me suis fait des e-potes.
Je pense aussi à cet été, où je devrais revoir Carl. Il bosse bien pour ma page NHL. Un peu la même relation qu'avec John et les UG: des centres d'intérêts communs, une relation sincère.
Grosse fatigue hier soir. Je bosse depuis 2 semaines sur une expo à la bibliothèque. J'ai fini ce soir. Comme j'ai dit à Sandy, c'est la décompression de l'après installation. Encore 2 autres grosses semaines, sans jours de repos, et je pourrais souffler un grand coup pour le débarquement du printemps. Et comme je bosse aussi à fond chez moi, je crois que mon corps m'a juste rappelé que je pousse un peu trop loin les limites. Je suis toujours à cette limite du déficit énergétique.
J'ai eu des sensations bizarres hier soir, je me suis fait une petite fin de soirée fantastique, en lisant La maison des feuilles sur la musique de Sleepy Hollow. Mes yeux étaient lourds de fatigue, j'ai juste eu le temps d'envoyer un message à M. J'ai du battre le record du monde du temps qu'il faut pour s'endormir. Quelques secondes. Et 15 minutes de profond sommeil plus tard, j'ai vécu un moment assez excitant, plein d'adrénaline: M venait de recevoir le message et m'appelait. J'ai l'impression d'avoir ressenti des sensations contraires en même temps: joie et angoisse, d'avoir dormi des heures ou d'être endormi depuis une seconde. La sensation d'angoisse vient simplement du fait qu'on me réveillait brusquement. Elle l'aurait fait de façon physique, c'était pareil. Mais c'était pas un réveil physique, donc ce n'était pas pareil. D'abord j'ai cru que c'était le réveil, comme c'est la même sonnerie. Mais quand j'ai vu que "M" s'affichait sur le téléphone, j'ai eu le réflexe de décrocher, la machine automatique a du se mettre en route. Des fois, c'est inconscient qui marche. Bref, c'est bien la première que j'ai du lui dire que je préférais qu'elle rappelle demain. J'étais tellement fatigué, tellement bien dans mon sommeil. Je n'avais plus assez de force pour connecter assez de neurones nécessaires à la conversation. Mais ça reste un moment agréable. Se faire réveiller par quelqu'un qu'on aime c'est toujours agréable. C'est comme s'endormir avec quelqu'un qu'on aime.

ps: je préfère le réveil, c'est un moment qui se partage.

Walk on, walk on, with hope in your heart,
And you'll never walk alone…
You'll never walk alone.
Walk on, walk on, with hope in your heart,
And you'll never walk alone…
You'll never walk alone...
Alone...


08 mars 14:37
Sur le déficit énergétique
Comme je l'ai déjà dit, des choses similaires m'arrivent souvent en même temps. Cette semaine, c'était ces messages d'affection (voir journal d'hier) mais aussi des signes d'avertissements du déficit énergétique de mon corps.
Mercredi à midi, alors que je venais de prendre des vitamines (trop ?) et que je mangeais, j'ai eu un coup de chaud. Je me sentais mal, physiquement. J'ai cru que j'allais faire un malaise. J'avais envie de partir de la brasserie, de me coucher. Hier, encore à la brasserie, j'ai vu des étoiles scintillaient dans mes yeux. Ca fait des années que mon cerveau travaille trop et que je ne dors pas assez. Mais avec ces années qui s'additionnent, la limite s'abaisse. Le fameux rapport travail à faire / énergie disponible. Mais j'ai toujours autant de travail, toujours autant envie de bouger. Je respire mal, je ne bois pas assez. Deux choses que je pourrais, que je devrais améliorer facilement.
Des personnes proches m'ont dit que je devrais me coucher plus tôt. Je le sais. Peut-être qu'il faut que je prenne conscience de quelque chose, ou que j'ai certaines responsabilités que je n'ai pas encore, pour que je devienne raisonnable. Parce que je ne fais de mal à personne, sauf à moi. Personne ne subit les conséquences. A réfléchir...
Mais, je préfère me consumer que partir d'un coup...


09 mars 23:55
The verve's return
Je ne sais si c'est le fait de me remettre à la lecture de Wilderness, mais j'ai écrit un poème digne de ma plus grande verve hier.
Week-end très ensoleillé, comme il y a 15 jours. Manqué juste un des deux soleils...


11 mars 23:25
Turn into the stone
Je dois revenir sur une autre sensation, survenue samedi, en rentrant d'une soirée tranquille avec Pierrette et Elodie. J'ai été aspiré par la musique des Stone Roses, plus précisément par le rythme de Fool gold et de I am the resurrection. Je me suis dit que mix des 2 devrait être terrible, fou. J'ai aussi réécouté Dodgy, me souvenant de ce retour vers Lyon avec M... Ca sent l'été.
La lecture doit être un plaisir, et non une torture. Si La maison des feuilles devient tortueuse, j'arrête, et je passe à autre chose, à des petits romans.
Je devrais aussi revenir à plus de subtilité dans ce journal. La subtilité, ça peut-être si jouissif, intellectuellement...
Enfin, je suis content d'ouvrir un nouveau salon dans ma galerie. Je suis notamment content de Après le 7 septembre et de Ce matin là. Je suis content du bien que je fais aux autres.


12 mars 21:44
Débat de salon
Une heure pour m'endormir hier soir. Pourtant, j'avais travaillé jusqu'à 00h30. Plus je travaille, moins je me sens fatigué. C'est du moins une impression. L'inverse est également valable : moins je travaille, plus je me sens fatigué.
Je suis actuellement sur la galerie, et je dois finir le salon Icon I can. Je besoin de le finir. Suis content de mon travail d'hier soir, finir les saturations, mais ça commençait à devenir de l'industriel. Les premières saturations avaient été le fait de flashs dans la tête, d'idées. Après, ce fut un choix entre plusieurs centaines de photos... Ce salon est plein de couleur, il est vif, chaleureux...
Pour le salon Alain, le choix des photos ne sera pas facile non plus, de même que celui du détournement, de la déviation, de l'image. Restera le salon Nadia, mais pour celui-là, je dois peindre 2 tableaux sur Venise. J'ai les 2 idées dans la tête depuis plus d'un an. Il me faut 2 ou 3 jours de temps libre pour y parvenir, ne sentir aucune pression....


15 mars 00:20
Art thérapie
Une belle suprise en regardant les statistiques d'hier. Un art thérapeute a du trouver intéressante la page Musicothérapie et l'a mis dans les liens dans son site. Venant de quelqu'un de diplômé en la matière, c'est valorisant, ça veut dire que je ne marque pas que des conneries comme peuvent le penser des personnes pour qui cette page sur ma vision de la musicothérapie peut paraître ridicule. Mais ressent-ils seulement la musique ? Autre chose qui me fait du bien, qui me dit que ce site sert à quelque chose, une personne est tombée sur la page Dessine-moi la mer en tapant "insertion par le voyage" et a probablement du aller ensuite sur le site de Grandeur Nature, des gens qui font des choses bien. Des choses mieux que moi.
En tout cas, l'art thérapie marche pour moi. 40 oeuvres en 3h30 (record du monde?) ce soir, ça m'a permis de ne penser à rien d'autre. Ca me rassure aussi sur ma créativité. Le salon Icon I can est maintenant fini.
A la fois fatigué et énervé aujourd'hui. L'énervement n'enlève que la fatigue en surface. Vu l'heure, vu le travail que j'ai fait, je sens la fatigue physique, quand même. L'art thérapie, ce n'est pas rien...


18 mars 21:30
The blue moods of LC73
Le héros est rencontré ce soir à la maison, bien fatigué. Il ressent la grosse dose d'endorphine reçue depuis 48 heures. Héros, éros ou héraut, selon les jours, les humeurs, la forme, les batailles. Son état est "bizarre", encore un mélange de plusieurs sentiments, parfois opposés. Une couleur tend à devenir dominante...
Il n'ose lire le texto qu'il a reçu sur son portable. Crainte, encore, déjà, que ça lui plombe sa soirée qu'il veut reposante. Il aimerait être sûr de pouvoir s'endormir facilement. Il a quand même un peu d'appréhension au moment de se lever demain matin, quand il prendra encore plus conscience de ce qui s'est passé aujourd'hui.
L'écriture est peut-être un jeu dangereux, mais foutement excitant. Une pensée d'hier. Espère un de ces jours ne plus être un amant. Voir la définition dans le dictionnaire pour savoir quel est le mot qui empêche ça. Une pensée d'aujourd'hui...

They say life
Is never fair
That love's so far away
But I know babe
It's so true
It's so true
I know that
You feel so alone
And you cry yourself to sleep
But I know babe
It's so true
It's so true

They say fate
Plays cruel jokes
It's so true
It's so true

L'écoute de The Blue moods of Spain m'aide à rentrer dans The Blue moods of LC 73... Je sens maintenant l'amertume. Les boules...

X nights
Storybook fable is ending
...

Love is my only devotion
X little steps to the ocean
X night to decide
Whether I can live alone

Maintenant ?

Lost my way
It's alright
I don't care

I'm dreaming
Of love

Vivres coupés ? Plus d'essence ?

Walk away
Release from all my crimes
Walk away
Release from all my sins

But I could never hide
What I kept inside..

Ne pas se laisser abattre...

Blue is such a cold shelter
Shelter
Shelter

Blue is the color of the sky
Blue is the color of her eyes
Blue is the color of the mountains
Blue is the color of the sea
Of the sea


19 mars 23:10
Avant, après...
Finalement, c'était plus de la mélancolie, de la tristesse, sûr de l'amertume. Surtout ne pas être aigri. Pour quelqu'un qui ne mérite pas que je le sois. Plutôt du respect.
J'ai été pris à mon propre jeu. Si j'étais une équipe de football, je serais l'Italie : me laisser dominer, faisant ainsi baisser la vigilance de l'adversaire, et opérer en contre attaque gagnante. Ne jamais dévoiler sa tactique à son opposant.
L'amour est trop compliqué pour moi.
Surtout, écouter de la musique gaie.

The killing moon
Came to soon...

Qu'est-ce que "penser à soit" ? Je finis par croire que je ne sais pas. C'est ce qui me laisse le plus songeur. Impression que je savais ce que je voulais faire de ma soirée, que je pensais à moi, consciemment...
Le capitaine va quitter ne navire, et celui qui reste l'a mauvaise, il aurait préféré encore un peu de présence à bord. Juste avant la Guerre, c'est guère rassurant. Certain prépare, déjà, l'après-guerre, à chacun ses après... J'ai bu la tasse. Mais ça va. Le bateau était-il déjà arrivé à bon port ? Il était, certes, sorti de la tempête, mais c'était si agréable d'être si agréablement accompagné, des moments si agréables. Alors oui peut-être, j'étais arrivé au port. Si j'étais aigri, je dirais que ce n'est pas à l'arrivé qu'on largue les amarres. Ne pas être trop innocent non plus. Etre entre ces deux sentiments, tiraillé. Décharger la cargaison, en beauté. A l'italienne. A mon corps défendant. Corps et âme. Amertume, quand même. Après 2002, après la fin de l'An pire. Il ne manquerait plus que l'Arsenal, coule ce soir à Valence... C'est fait !
Un nouveau "peau M". Le dernier ?

Paix,
Amour,
Respect.

It hurts me so
To see you in state you're in
With a tear on your chin
Tell me please what have I done
It'll hurt me so
To see you sitting by yourself
With your head in your hands
Tell me did I do you wrong
It'll hurt me so
To hear your crying in your sleep
Tell me what do you keep
Down inside I wanna know


20 mars 22:50
La nuit américaine
Il y a en ce moment plusieurs opérations "freedom", de libéralisation. La seconde est moins connue que la première. La première est celle dont tout le monde parle. La seconde me concerne, ne concerne que ma personne et la personne, super bien, qui va appuyer sur le bouton rouge... J'ai et j'aurai toujours le plus grand respect pour cette personne.
J'avais bien dit que le pire était peut-être passé. 2002, l'An Pire, et donc 2003, fin de l'An Pire. C'est maintenant que je vois que c'était pire l'an dernier. La journée a même été plutôt agréable. Le moral se porterait presque comme un charme. Des espoirs. Important d'écrire ça en deux mots. Des espoirs...
Donc la nuit fut bien américaine. Prévisible.
J'ai beaucoup pensé à John. Je m'inquiète pour lui. Un email destiné à lui m'est revenu. Adresse inconnue ! Alors je suis allé sur son site. Site inconnu ! Porté disparu. Je m'inquiète à juste titre, il m'aurait averti d'un changement d'adresse... Bizarre qu'en même temps l'adresse et le site soient devenus inconnus. J'ai envoyé des emails aux peu de gens que nous avons en commun. Aucun retour pour l'instant. Pamela a aussi changé d'adresse.
Une pré-rupture, une guerre, un disparu, tout ça en 48 heures. Mais ça va, je gère.
Dire qu'il y aura un mois samedi, je vivais l'une de mes plus belles journées, peut-être la plus belle nuit...

I got one more life, can you see it wasting away ?
But I got a plan, do you understand ?
The drugstore wife, I was dealing my soul and other white
I won't shake your hands, cause' death has no plans
But here we are the rolling people
Can't stay for long, we gotta go
So come alive with the rolling people
Don't ask why, we just know.

J'ai repensé à l'idée de publier mes journaux, 1989 à septembre 2002. Il faudra que je relise le tout, que j'épure. En parlant de relecture, je n'ai jamais autant relu ce que j'écris dans ce journal qu'hier soir. J'ai re-songé également à monter un super groupe, avec des personnes que je connais.
La nuit américaine est aussi une technique cinématographique qui consiste à reconstituer l'atmosphère de la nuit en plein jour. Enfin je crois que c'est ça. C'est aussi un titre d'un recueil de Jim Morrison, qui a suivit des études de cinéma, tout comme Mark Z. Danielewski, l'auteur de La maison des feuilles.
Verve, Stone Roses, je fais le plein d'énergie.
Je prolonge une nuit encore américaine, avec la musique de Deadman, lire encore La maison des feuilles, essayer du moins.
M comme Massive Attack. Vont-ils encore être obligés de changer de nom, comme en 1990. Jean Leloup va-t-il nous sortir une nouvelle version de 1990 ?
M comme Massive Affection, Massive Respect. C'est pas les idées qui peuvent manquer pour remplacer le terme "attack". M comme mots, pas maux. Tous les mots ne lui sont plus forcément destinés. Aucun maux.

We have existence and it's all we share
( Keep on pushing 'cause I know it's there)
We have existence and it's all we share
( Keep on pushing 'cause I know it's there)

Je vais encore me coucher tard. Non pas trop tard. Ce "feuilleton" en vaut la peine, non ? Me ferait encore gronder... gentiment.

I hope you see like I see
I hope you see what I see
I hope you feel like I feel
and the world don't stop
Someone to stand beside me
Beside me, beside me, beside me
Weeping willow
The pills under my pillow
Weeping willow
Pills under my pillow
Weeping willow
The gun under the pillow
Beside me, beside me, beside me

Elle m'a sauvé, elle m'a apporté beaucoup de choses, je m'en aperçois encore plus maintenant...
J'ai faim...

Cos' it's a bittersweet symphony this life...
Trying to make ends meet, you're a slave to the money then you die.
I'll take you down the only road I've ever been down...
You know the one that takes you to the places where all the veins meet, yeah.
No change, I can't change, I can't change, I can't change
But I'm a million different people from one day to the next...
I can't change my mold, non, no, no, no, no, no, no, no
(Well have you ever been down ?)


21 mars 22:31
Love, etc...
Des fois, on a envie d'écouter une certaine musique, bien précise, car on sait qu'elle va vous apporter quelque chose de bon pour vous. Un peu de tendresse. Je ne dirais pas ce que je vais écouter. Parce que ça peut paraître désuet, ou contraire à ce que je viens de dire.
Je me rends compte aussi qu'il y a des musiques que je ne plus écouter, trop dangereuses (rappels de mauvais moments ou musique vraiment noires). C'est comme certains médicaments : un abus ou une mauvaise prescription peut-être nuisible.
J'ai beaucoup trop pensé en rentrant ce soir sur LC. Semaine quand même rude.
Le principal est que j'ai eu des nouvelles de John.
C'est le printemps. Super (ironie).
Je coupe de plus en plus mon portable. Mais ça devrait durer que quelques jours.
J'ai pas envie d'être comme Windows 98 : instable. J'ai eu des absences aujourd'hui. Sinon, je me rends compte que je suis souvent pris dans des monologues quand je parle avec quelqu'un au téléphone.
Mon meilleur ami m'a dit qu'il connaissait quelqu'un qui était parti sans laisser d'adresse si ce n'est à un cercle restreint.
Un enfant a dit qu'il ne fallait pas faire sa vie mais la vivre...
Soirée philo chez Sylvie. Sur un thème favori : l'amour. Pas le sexe, l'amour...
Tout ça pour dire que j'ai eu des nouvelles de John, c'est l'essentiel.


23 mars 14:05
Notes philosophiques
Pourquoi l'honnêteté paye si mal ? C'en est à devenir malhonnête. Et comme je suis honnête, je me sens mal. A en devenir presque coupable.
Trop fumé hier soir, presque un paquet, craché un peu de sang à midi. Je vais me faire couper les pointes de cheveux tout à l'heure, en espérant garder mon calme. La soirée d'hier soir aurait pu être plus sympa, mais elle ne fut que la suite logique d'une semaine mauvaise. Etait seul et me le suis senti encore plus. 2 ou 3 petites choses m'ont rappelé M hier soir, à ce concert. Une annonce pour un concert de Remo Gary, et d'autres dont je me souviens à peine, mais certainement plus intérieur. Encore heureux que je sois tombé sur quelques personnes que je connaissais. Discuté avec un guitariste. Me suis perdu sur la route en y allant. Certaines idées se perdent dans ma tête maintenant.
Il y a 2 types de personnes. Celles qui croient au bonheur, et celles qui le fuient. Je cherche simplement quelqu'un de la première catégorie. Même si des fois j'ai l'impression que ce n'est pas pour moi.

J'avais trouvé une petite stabilité affective, elle me manque déjà...


24 mars 23:25
All my soul...
Ma mauvaise semaine a durée jusqu'à la fin, jusqu'à dimanche soir, 23h59. Un petit truc qui m'a énervé. Mais rien de bien terrible. Si ça va pas mon truc, est de repenser à avril-mai 2002, et hop ! Je me dis que ça pourrai être pire... Repenser à relativiser, et aussi à certaines choses, croyances, forces, qu'il y a quelqu'un qui pense à moi.
Un petit tour hier à la galerie Pikinasso. Bonne critique des Saturations et d'Icon I can. J'avais besoin peut-être d'être rassuré sur quelque chose.
Journée relativement cool aujourd'hui, je crois que les choses rentrent un peu dans l'ordre. L'agitation de la semaine dernière m'avait peut-être un peu trop travaillé, et ça me navre que d'autres en subissent les conséquences. Mes mots peuvent avoir une puissance de feu considérable. Mais ça m'a permis de noter d'autres choses importantes.
En complément sur l'honnêteté, on m'enlèvera pas l'idée que ceux qui sont coupables ne sont pas toujours ceux qui payent. Quand on a rien fait, ça fait mal.
Finalement, vu que je ne pense qu'à moi, vu que je ne parle que de moi, je vais peut-être arrêter de penser aux autres. La différence ne se verra même pas... (même si je sais que ça m'est impossible de changer de nature). J'avoue que je ne me rends pas compte quand je parts dans des monologues. Par contre, je ne me vante pas. Je suis même un mauvais vendeur de ma personne (toujours cette confiance en moi trop irrégulière). Ne sais me mettre en valeur. Je ne sais peut-être effectivement pas penser à moi (alors comment pourrais-je "ne penser qu'à moi" ?), savoir ce qui est bon pour moi.
Je m'interdis de retourner dans ma maison d'enfance si je ne me sens pas super bien. Dans le même ordre d'idées, je sais maintenant vers qui exclusivement me tourner si je me sens vraiment mal. Des confidentes.
Le pouvoir aux femmes ! Tout serait si diffèrent.
J'ai fini un carnet de notes. 2 nouveaux "peau M", j'ai dépassé la barre symbolique des 200.
Je ne crois pas qu'ils s'agissent des 2 derniers. Je rêve de faire LE "peau M" parfait, le plus beau de tous, le plus fort... Il y a encore de la matière pour cela, encore des bons moments à vivre. J'ai la chance d'avoir encore rêvé à elle la nuit dernière...
Le capitaine était juste parti déjeuner. Et me suis rendu compte que je comptais beaucoup pour elle. M comme "Ma reine", ou peut-être un jour marraine... J'ai pas trouvé mieux pour finir... ce journal aujourd'hui. Je réfléchis de tout mon coeur, du fond de mon âme... M C.

I'm like a high school lover,
And you're my favorite flavor.
Love is all, all my soul.
You're my playground love.
Yet my hands are shaking.
I feel my body remains, themes no matter, I'm on fire
On the playground, love.

You're the piece of gold the flushes all my soul.
Extra time, on the ground.
You're my playground love.
Anytime, anyway, anylove,
You're my playground love.

Love is all, in my head
You are all in my soul
You'll ever in my veins.
You're my playground love.


25 mars 21:39
Le voyage intérieur
Encore une fois, des points positifs qui viennent en même temps. Un petit mot sympa sur mon website ("étonnant") et une publication de 3 de mes poèmes dans un prochain numéro de Florilège. En attendant celui de Cholïambe, où je dois aussi être présent.
Je suis parti depuis hier soir au fin fond de mon cerveau à la recherche de quelque chose, enfoui je ne sais où ? Ca existe ? Sous quelle forme ?
L'amour, c'est peut-être seulement quand c'est indéfinissable ?
Ai-je déjà était aussi pensif de toute mon existence ? Pensif devant un grand voile blanc, espérant trouver quelque chose en le pénétrant. Une recherche, un défit. Bizarre que cela arrive pendant que je suis en train de lire La maison des feuilles. Le présent progressif est de rigueur car c'est présent et progressif.
Le moral est bon. J'aimerai juste qu'en claquant des doigts, tout soit si clair, si simple. Il suffit d'un rien, d'un tout.
J'ai consulté un peu, mais je ne crois pas qu'on puisse m'aider dans cette quête. C'est le contraire de la banalité. Je commence à me noyer dans La maison des feuilles, en même temps que je suis absorbé par mon intérieur. Je sens pourtant dans tout ça, un enrichissement.
Que certaines richesses demeurent éternelles...


26 mars 20:23
A propos de La maison des feuilles et d'Adèle et Corto...
Je me suis aperçu que ma maison était plus grande à l'intérieur que vue de l'extérieur. Mais c'est une chose assez classique en somme. Juste une petite remarque sur l'histoire de La maison des feuilles. Dans quel Etat se situe cette maison ? Allez ! Non, pas le Maryland. Cherchez encore. Indice : la ville est Charlottesville. Sûr que dans cet état, plus rien ne m'étonne. Maryland, vous brûlez, vous touchez, comme j'ai pu brûler pour...
Je sais encore être caustique. Et drôle, je viens de me faire une tisane à la cuisine, le temps de voir André Rieu le pape de la nouvelle musique classique. Je ne pouvais passer à côté de ça ! Je sais encore être drôle. En ai profité aussi pour trouver une idée de cadeau pour la prochaine fois.
Ce journal est passé du stade d'entraînement à celui de drogue.
Trop de symboles ! Trop attaché aux symboles, aux dates. 5 avril - 8 mai 2002. Date limite de l'Avant. Un instant qui dura 1 mois et 3 jours. Laquelle des 2 dates est la pire? Aucune, les 2, ce ne fut qu'un seul et long jour, où je dormais peu et mal.
J'ai vu passer devant la bibliothèque, cet après-midi, le fantôme de... non pas son fantôme puisque c'était bien elle (vous savez, le nom de l'Etat où se situe cette maison des feuilles...) et son fils. Heureusement, j'ai vite était occupé par d'autres pensées, par d'autres personnes...
Je l'ai déjà écrit (dans ce journal ou dans ma tête), le couple idéal existe... dans l'imaginaire, du moins... du moins dans le mien : Corto Maltese, Adèle Blanc-Sec.
Solution exceptionnelle pour 2 êtres exceptionnels, envisagée sur la base d'une totale sincérité.
2 nouveaux "peau M": un rêve, une vision.
J'arrive à un moment de ma vie où j'ai vraiment envie de me poser, de me ranger d'une certaine manière. Et je suis prêt. Je commence à devenir envieux quand je vois des Corto et des Adèle, qui se prennent encore la main. J'aimerais vieillir comme certains... Je voudrais être considéré comme un amour, plus juste comme un amant...


27 mars 19:27
Sur les journaux intimes, Kurt Cobain et l'incertitude...
Pour m'éviter d'envoyer encore par courrier cette théorie sur les journaux intimes, je vous la confie. Certains (dont probablement le type de personnes dont je parle plus bas) pensent que les journaux, dont on dit souvent qu'ils sont intimes, sont un "truc de filles". Kurt Cobain l'a évoqué dans son Journal. Evidement, Cobain ne le pensent pas, puisque :
1- il a écrit un journal
2 - il haïssait les hommes, leur aspect sexiste, macho, le mépris qu'ils ont pour les femmes.
Comme :
1 - j'écris un journal
2 - je haïs les hommes
je partage l'avis du copain Cobain. Attention, nous ne généralisons pas, mais disons quand même qu'il s'agit d'une majorité.
J'ai lu Le journal de Kurt Cobain il y a quelques mois de cela, mais c'est une des choses qui m'a le plus marqué. C'est pour ça qu'il aimait provoquer en se déguisant en femme.
Pour finir ma théorie, si un journal est un "truc de femmes", c'est aussi un truc de mec qui haïe les hommes.
Aviez bien entendu cela en Nirvana :

Bell on a door
Come on in
Floyd observes my hairy chin
Sit down in chair don't be afraid
Steamed hot towel on my face
I was shaved, I was shaved, I was shaved
Barney ties to the chair
I can't see, I'm really scared
Floyd breathes hard, I hear the zip
Pee-pee pressed against my lips
I was shaved, I was shaved, I was shaved
I sense other in the room
Opie, Aunt Bea I presume
They take turns and cut me up
I die smothered in Andy's Clutch (Live it's "Aunt Bee's muff")
I was shaved, I was shaved, I was shaved

I need an easy friend, I do ...
With an ear to lend, I do ...
Think you fit this shoe, I do ...
Won't you have a clue,
I'll take the advantage
While you hang me out to dry,
But I can't see every night, free, I do,
I'm standing in your line, I do ...
Hope you have the time, I do ...
Pick a number too, I do ...
Keep a date with you.

Polly wants a cracker
I think I should get off her first
I think she wants some water
To put out the blow torch
It isn't me
We have some seed
Let me clip
Your dirty wings
Let me take a ride
Don't cut yourself
I want some help
I've got some rope
You have been told
I promise you
I have been true
Let me take a ride
Don't cut yourself
I want some help
To please myself.
Polly wants a cracker
Maybe she would like some food
She asks me to untie her
A chase would be nice for a new
Polly says her back hurts
And she's jsut as bored as me
She caught me off my guard
It amazes me, the will of instinct

Underneath the bridge
The tarp has sprung a leak
And the animals I've trapped
Have all become my pets
And I'm living off of grass
And the drippings from the ceiling
It's okay to eat fish
'cause they don't have any feelings...
Something in the way, mmm
Something in the way, yeah, mmm
Something in the way, mmm
Something in the way, yeah, mmm
Something in the way, mmm
Something in the way, yeah, mmm

I'm not like them
but I can pretend,
the sun is gone
but I have a light,
the day is done
but I'm having fun,
I think I'm dumb
or maybe just happy,
think I'm just happy...

Tient, c'est marrant, ma mère est partie ce soir voir André Rieux à Lyon. Tient c'est marrant, une des personnes qui tient un journal électronique a connu un week-end du 23-24 novembre comme le mien et elle a débuté son journal en même temps que moi (octobre 2002). Tient, c'est marrant, hier soir j'ai arrêté la lecture de La maison des feuilles et de Wilderness à la même page : page 92 ! Des fois la vie est faite de plein de coïncidence. Mais en ce moment, j'en suis débordé.

Cos' it's a bittersweet symphony this life...
Trying to make ends meet, you're a slave to the money then you die.
I'll take you down the only road I've ever been down...
You know the one that takes you to the places where all the veins meet, yeah.
No change, I can't change, I can't change, I can't change

Reçu des bonnes critiques de ce journal... Un auteur m'a invité à publier des textes sur son site...
La pesanteur de l'incertitude d'une relation vient avec le temps.
Le mélange Avec les garçons et La maison des feuilles a beaucoup influé sur l'évolution de ce journal.


29 mars 00:00
Quelques jours avec moi...
Je vais m'absenter quelques jours. Je ne sais pas encore la destination de ce voyage. J'ai laissé le choix à M. Si tous les week-ends étaient comme celui qui arrive, ils ne seraient pas tous comme ça psychiquement... Il n'y aurait pas la magie qu'il y aura. Sylvie disait tout à l'heure que ce que j'allais vivre sortait de la vie ordinaire. C'est pour ça que le terme "extraordinaire" existe. Oui, ce sera extraordinaire. J'ai la sensation de partir à l'aventure. J'aimerai bien écouter la musique d'Arizona Dream en partant. Il y aura du rêve.
Je sens aussi que je devrais pas mal écrire. Nous allons beaucoup (trop ? ) philosopher. Je n'ai jamais autant écris dans ce journal qu'en ce mois de mars.
Je rêvais depuis longtemps de ce genre de week-end. Je crois même y avoir rêvé il y a 2 ou 3 semaines. L'expression "revenir à la réalité" prendra tout son sens mardi. Mais j'avais tant besoin de cette coupure. Elle vaudra 3 mois de vacances. Une coupure géographique et temporelle.
J'ai choisi la musique pour la route. Principalement des musiques de films, et des albums mélodieux.
Je sais que je m'attache trop aux dates, mais... 10 ans jours pour jours après Venise. Oui, ça doit faire 10 ans que je n'avais pas coupé à ce point... C'est mon inspiration qui va être contente.



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