Alain Crozier

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LC73 journal  > archives > avril à juin 2005



Avril 2005


05 avril 01:18
Photographic
Il était un peu plus de 21h15 ce samedi 2 avril quand commença la soirée littéraire avec Alain Wexler. Un public restreint mais de connaisseurs. Plus ça va, plus je comprends comment marche le monde de la littérature, des revues, des éditions, ce qui faut faire et ce qu'il ne faut pas faire. Un week-end encore très enrichissant.
Depuis une semaine, toutes mes nuits sont pleines de rêves denses. Je ne me rappelle pas de grand chose, à part M un soir. Elle était plus proche que dans la réalité. Je rêve beaucoup la nuit peut-être parce que je rêve de moins en moins le jour. Place au réalisme avec toujours cette recherche de qualité supérieure. La qualité sinon rien. Je rêve les nuits mais sans l'ombre d'un cauchemar. Ni le jour. Tant mieux. C'est terrible est de se lever le matin avec la sensation de vivre un mauvais rêve. Car c'est impossible de se lever une seconde fois.


05 avril 19:45 (GMT)



        When you walk through a storm,
        Hold you head up high,
        And don't be afraid of the dark.
        At the end of the storm,
        There's a golden sky,
        And the sweet silver song of the lark.
        Walk on through the wind,
        Walk on through the rain,
        Tough your dreams be tossed and blown…
        Walk on, walk on, with hope in your heart,
        And you'll never walk alone…
        You'll never walk alone.
        Walk on, walk on, with hope in your heart,
        And you'll never walk alone…
        You'll never walk alone...



08 avril 01:03
Kurt

LC, le 8 avril 2005, tôt dans le jour, tard dans la nuit

Hey, copain Cobain, comment tu vas bien?! Moi ici, ça va. J'ai des tendances explosives en ce moment. Je suis comme une menace. J''ai assez d'éléments pour faire sauter une mairie et un club de foot. Mais pas pour l'instant...
La veuve noire t'a tué, je fais parti de ceux qui le pense. Et il y a encore, il y aura toujours,  des "jeunes" qui vénèrent ton message. Devoir de mémoire. C'était la semaine pour. Mardi, Liverpool - Juventus, vingt ans après le drame du Heysel. Ces retrouvailles étaient fortes, pleine d'amitié. J'ai envoyé un courrier amical à John le rouge et Fabio le juventido. Le week-end qui vient célèbre les un an de mon dernier week-end lyonnais tendre avec M. Que des choses qu'on ne peut pas oublier, je te dis...
En faite, depuis une semaine, il s'en passe. Le pape est mort, l'équivalent de notre monarque l'a suivi de quelques jours. Plein de petites bricoles à faire, mais toutes urgentes, nécessaires. J'ai revu plusieurs fois Xav, le Mgr de LC, il viendra manger à la maison bientôt, c'est un ami de la famille, comme on dit, puisque c'est un des mes amis, en plus de son titre officiel de confesseur et de ministre du culte. Tu sais Kurt, c'est aussi un fan de ton feu groupe. Je suis séduit par sa proposition d'aller en vacances à Rome un de ces jours... Il y sera dans peu de temps, en même temps que Crys d'ailleurs, en même temps que le début du conclave. Pour le peu que j'y croise M. Rome. On dit que tous les chemins y mène. Hey Kurt, t'avais pas fait un coma in Roma ?!.

J'allais t'écrire que des choses qui pourrait passer pour des banalités. Et puis... j'ai revu Virginie cet après-midi. Elle est passée à la bibliothèque avec un groupe d'enfants. Presque trois ans. Je crois que ça va. Ca m'a fichtrement troublé quand même ! Je ne m'y attendais pas, encore moins qu'elle vienne vers moi pour me dire bonjour et me faire la bise. Je suis content de l'avoir revu. Elle aussi. On s'était quitté en si mauvais termes après de si terribles moments. Pendant l'heure où elle est restée à la bibliothèque, j'ai passé mon temps dans les souvenirs de notre histoire, ne pensant qu'aux bons.
Pendant un temps, les douze mois qui suivirent la rupture quelle avait prôné, l'apercevoir dans la rue me filer une sensation pas cool dans le ventre, une belle angoisse. Peu à peu, cela a disparu. Les dernières fois ça ne me perturber plus du tout. Faut dire que j'avais l'esprit ailleurs.
La revoir, lui parler aujourd'hui, ça m'a rendu presque joyeux. Soulagé, c'est certain. Comme si une histoire finissait enfin bien, après un trou de trois ans. Jamais je n'ai oublié ce qui est arrivé. Mais je me devais de ne plus y penser. J'aurai voulu lui dire combien j'ai changé depuis trois ans. Déjà que je pourrais le dire à M, combien j'ai changé depuis six mois...
Je croyais qu'elle ne voudrait plus jamais me parler. Ses pas vers moi m'ont surpris aussi pour cela. Comme si le temps faisait son travail, effaçant les contentieux. Ca me laisse de l'espoir pour reparler un jour à M, vu que là aussi, il y a un gros contentieux. Elle aussi prôna la rupture... et elle ne veut plus me parler....
Et puis, une heure après que Virginie soit partie, je recevais un courrier de Ariam, qui m'avait laissé sans nouvelles depuis plus d'un an ! Quel étrange après-midi. La vie est faite parfois de grosses coïncidences assez rapprochées.

Kurt, la parole donnée garde le secret...


11 avril 22:48
De battre, mon coeur s'est arrêté
Fin du marathon littéraire fait de quatre samedis consécutifs. Je n'ai pas senti le grand relâchement auquel je m'attendais samedi soir, celui qui vient quand la tension de l'organisateur cesse, quand il voit que tout c'est bien passé, encore une fois. Peut-être parce que je devais encore rédiger le bilan de ces soirées. Peut-être parce que je pense déjà à la prochaine, dans un peu plus d'un mois. J'ai déjà un beau planning pour la semaine qui vient... Je n'arrête pas, je n'arrête pas... et je pense à mon coeur qui bat.
J'aimerai savoir si je suis capable de garder mon coeur froid, du moins qu'il ne s'emballe plus à la première occasion pour des sentiments profonds.
Oui, ça doit être ça. Depuis quinze jours, depuis que je ne rêve plus le jour, je rêve les nuits.


12 avril 23:55
La prochaine fois
Toutes peines confondues... la prochaine fois, il ne faudra pas me brider, me dévaloriser. La prochaine fois, il ne faudra pas croire qu'on pourra m'abuser.
La prochaine fois, je ne me laisserai pas faire. Il faudra savoir ce qu'on veut. Me garder ou me laisser libre, mais pas me laisser entre les deux.
La prochaine fois, il ne faudra pas me tromper, il ne faudra surtout pas, la prochaine fois, que je me trompe. La prochaine fois, je me méfierai un peu plus, c'est sûr.
Alors seulement, la prochaine fois, ça sera ce que j'attends depuis toujours, même si j'ai déjà sincèrement aimé et su être aimé. La prochaine fois, il faudra juste, et seulement, m'aimer.


14 avril 21:24
LC Music Corporation
Une collègue m'a dit mardi que chaque année, elle rajoutait une centaine de relations à ses connaissances. Je n'en suis pas là, mais plus très loin. Parmi les dernières, la gravitation est autour des livres, de l'art, de la musique. Forcement. Des gens de plus en plus connus dans divers cercles, plus ou moins intimes, mais tous de qualité. La liste s'agrandira naturellement par effet de boule de neige, à travers des rencontres...
Youri Lenquette et Renaud Monfourny sont des photographes renommés dans le milieu musical. On se dit parfois bêtement que parce qu'une personne est réputée elle ne prendra pas la peine de vous répondre. Manque de confiance finalement, mais qui fait perdre du temps. En tout cas, je remarque que dans le mondes des arts et des lettres, on répond plus que dans d'autres.
J'ai reçu un courrier hier de Jean-Philippe Blondel. J'ai lu des oeuvres d'auteurs rencontrés, mais c'est la première fois qu'un écrivain dont je lis un livre m'écrit. Ca fait plaisir. Surtout des encouragements.
Il y aussi des personnes qui me demandent des renseignements assez précis en art ou littérature. Je dois passer pour quelqu'un assez impliqué dans ces domaines... Je ne sais où me mènent toutes ces nouvelles personnes, mais je suis en mouvement perpetuelle...
Après une journée de labeur, je suis allé voir un musicien acousmatique qui a le même nom que le plus célèbre des enchanteurs. J'ai bien noté le concert qu'il organise en juin avec des pointures internationales dans ce genre de musique. Pendant un peu plus d'une heure, j'ai découvert de manière moins abstraite la musique concrète, démonstrations et explications à l'appui.
Impression déjà de noyade dans l'infinité des sons, de la construction musicale. Il n'y a plus que la perfection pour me prendre la tête. Impression que je j'y arriverai jamais, que je passerai à coté de chose simple, et que c'est trop tard. Mais il n'est jamais trop tard ! La meilleure chose qui puisse m'arriver actuellement serait de rencontrer un compositeur dans le sang qui ait envie de mettre en musique mes centaines de textes. Il (ou elle) aurait carte blanche à partir de sons désirés pour atmosphères désirées.

Demain soir, je rentrerais certainement trop tard pour écrire, allant à un concert de la Zeitoun Family au Halles. Autre contact...


16 avril 03:57
Où es-tu ?
Pensées vers toi ce soir, et ressenti ce qu'on appelait avant, un manque, en regardant de jeunes tourtereaux et en imaginant leur fin, leur finalité. Leur faim... Peut-être que je ne te reverrai plus jamais. Je ne t'attends plus et tu ne viendras plus. Tes chevilles de vanille sont perdues. Ni regrets, ni remords, ni peur, ni déprime. La vie me rend vieux mais pas encore pour m'arrêter de vivre.
Que fais-tu ? Que deviens-tu ? Comment vas-tu M ?
Où es-tu ?..


16 avril 14:31
Fall down the rain
Tombe la pluie depuis hier. Encore que, hier soir, il y avait de la chaleur avec la Zeitoun Family.
 Il pleut, je me croirais déjà à dimanche, dans mes errances mêlées de rêves. Les rêves sont en ce moment plutôt des envies musicales qu'autre chose.
On aperçoit peu le ciel à travers le gris des nuages aujourd'hui. Un simple rayon. Comme un sourire dans les yeux à concert...
La grisaille de la ville ne referme pas cela. Le monde ne m'échappera pas,  Je vais monter un super groupe...


17 avril 01:47
J'avale pas
Comme je disais à Nath, cette mélancolie que j'ai depuis depuis plus de six mois, c'est pas que je regrette M, c'est que je regrette la manière dont ça c'est terminé. J'avale pas.
C'est pas que je me sens coupable, j'arrive à moins culpabiliser pour un rien, mais c'est cette injustice, être pris pour ce que ne suis pas. Quand même un sentiment de culpabilité même si je sais que je n'y pouvais rien. J'avale pas.
J'ai fait mon deuil il y a longtemps, bien longtemps, mais je peux l'aimer toujours quand même, j'ai fait le deuil de la relation, mais pas des sentiments. On peut faire un deuil de sentiments quand ils ont été si sincères ?
La première lame a engendré une blessure si profonde que la deuxième et la troisième qui pourraient se profiler à l'horizon ne me font pas du peur.
J'avale pas cette histoire.


19 avril 00:24
Highschool lover
Je me bats contre mon conservatisme, et aussi contre les dernières traces de matérialisme. Je prépare déjà mon prochain départ en triant et classant toutes mes affaires. J'en ai fini pour ce qui est de tous mes papiers. Aujourd'hui, je revisitais toute ma scolarité et, en passant par le lycée, quand j'hésitais à jeter, je repensais à ce que m'avait dit M :
" Alain, ne garde que ce que tu n'est pas sûr de retrouver..."
Elle s'est bien gardée de ne pas appliquer cela à sa personne.
 
des

réponses

 manquantes

 manqueront

 toujours...


 

19 avril 23:52
Mardi cinéma : Légitime vengeance
Vu en coup de vitesse mon "conseiller littéraire" au Central bar ce soir pour fixer sa venue à une soirée littéraire en octobre. Louis m'invite en juin au Marché de la Poésie, m'a donné une anthologie aussi et des encouragements pour le gros travail de cuisine que je vais avoir avec la réfection de mon premier recueil. Et voilà que cousin Pat me demande de choisir douze textes en vue d'une grosse manifestation à Bordeaux...

Encore un courrier de M  sans l'ombre d'une nouvelle sur ce qu'elle devient. J'irai voir ailleurs... pour les informations. Je continu à payer pour les autres. Bigre que la note était salée. Vraiment, j'avale pas et des fois j'ai rien envi du tout d'avaler.
Je ne suis plus amoureux, je ne suis amoureux de personne. Mais ce n'est pas ma faute. Je n'ai pas croisé une fille qui m'intéressait. Intéressante plus qu'attirante.
La vie c'est pas du cinéma, même si les trois dernières années de ma vie ont été, pour tout ce que j'ai pu subir,  un mélange de Virgin Suicide, Deadman, Buffalo'66 , The Brown Bunny, Lost in Translation et de Légitime vengeance, épisode 30 de 21 Jump Street.

L'histoire : Tom ne sait comment rompre avec Amy et Doug lui conseille d'être désagréable avec elle pour qu'elle finisse par en avoir marre et le quitte. Mais, cours d'un hold-up, Amy est tuée sans que Tom ait pu intervenir. Il reprend le travail et doit voir un psychiatre, procédure normal lorsque quelqu'un a été témoin d'un assassinat. Tom se sent coupable de la mort d'Amy, et Fuller tente de le déculpabiliser. Mais Tom devient agressif et, par précaution, le capitaine Fuller préfère lui retirer son arme...  (source)

Avant tout ça, la providence est passé par ici aujourd'hui sous la forme d'un cadeau stupéfiant, pour contrecarrer la pilule amère...


20 avril 22:49
Killing an arab
...
Standing on a beach
With a gun in my hand
Staring at the sea
Staring at the sand
Staring down the barrel
At the arab on the ground
See his open mouth
But hear no sound
I'm alive
I'm dead
I'm the stranger
Killing an arab


Ce premier single de The Cure fit scandale car tout le monde n'avait pas lu L'Etranger de Camus, inspiration de cette chanson. Elle fut prise pour une incitation au racisme par des jeunes imbéciles qui ne connaissaient pas le roman, notamment.


I can turn and walk away
Or I can fire the gun
Staring at the sky
Staring at the sun
Whichever I choose
It amounts to the same
Absolutely nothing
I'm alive
I'm dead
I'm the stranger
Killing an arab



Feel the steel butt jump
Smooth in my hand
Staring at the sea
Staring at the sand
Staring at myself
Reflected in the eyes of
The dead man on the beach
The dead man
On the beach
I'm alive
I'm dead
I'm the stranger
Killing an arab...

And burn
Like fire
Burn like fire in Cairo
Burn like fire
Burn like fire in Cairo
Burn like a fire in Cairo
Burn like a
Fire
Blaze like a fire in Cairo
Blaze like a
Fire
Flare
Burn like fire
Burn like
Fire in Cairo...



21 avril 20:03
Et pendant ce temps-là, Rome
Tous les chemins mènent à Rome, surtout par les temps qui courent. Jean-Michel m'a raconté à midi ses récentes vacances là-bas. Elles étaient programmées de longue date, donc rien à voir avec Paques ou un changement papal. La vie est faite de symbole quelques fois. L'ancien pape trépassa quand Alain Wexler commença sa soirée littéraire à LC. Et le nouveau fut élu alors que je discutais dans le même café avec Louis Dubost, éditeur d'Alain Wexler. Il paraîtrait que le Vatican ouvrirait une enquête, sur le café, le Dé Bleu, et moi...
Depuis le début de cette semaine, Crystal et Xav sont à Rome. Venus du Connecticut et de LC, je me demande s'ils vont se croiser...


21 avril 23:40
So real
Un cavalier s'entête à avoir des nouvelles de celle qui fut son aimée. Un cavalier sans tête, aussi. C'est bête. Il a eu des nouvelles, c'est bête. Celles qu'il savait déjà, en fait. Alors que lui, imagine qu'elle ne puisse imaginer exactement comment il va, lui croit deviner comment elle peut aller.
Les nouvelles ne sont pas bonnes. Elle ressemblent à celles que j'avais imaginé. Ca me rend grave d'être conforté dans mes craintes de ce que peut être sa vie maintenant. Elle était si forte.

Alors on va partir sur ça :
Peut-être que je ne la reverrai plus jamais.
Peut-être qu'au téléphone, je ne l'entendrai plus jamais.
Elle ne veux pas me donner de nouvelles.
Elle n'aime pas dire quand les nouvelles sont mauvaises.
Encore plus peut-être quand c'est de le dire à moi.
Peut-être, peut-être...
Peut-être qu'elle a encore de l'affection pour moi.
Peut-être qu'elle a de l'affection pour moi.
Peut-être pas.
Peut-être alors qu'elle fait ça pour moi.
Quoi qu'il advienne, j'aurai toujours des sentiments profonds (AMOUR) pour elle.

Je puise malgré tout, de cette incompréhension avec M, une énergie. En reprenant une activité de création musicale, je devrais retoucher mes textes. Je pourrais les refaire à destination de M. L'histoire vécue dépassant toutes les autres en durée et intensité.
Ca devrait m'être interdit d'avoir des petits coup de blues. Se batte en quelque sorte pour elle. En hommage. Rester dans la perfection, dans la qualité. Dans le respect.

Love, Mon amour,
Let me sleep tonight on your couch  Laisse moi dormir cette nuit sur ton divan
And remember Et souviens toi
The smell of the fabric of your simple city dress Du parfum du tissu de ta simple robe de ville

Oh...That was so real Oh... C'était tellement réel

We walked around 'til  Nous errions jusqu'à ce que
The moon got full like a plate La lune devienne pleine comme une assiette
The wind blew an invocation Le vent souffla une invocation
And I fell asleep at the gate Et je m'endormis devant le portail
And I never stepped-on-the-cracks-cause Et je ne marchais jamais sur les fissures car
I-thought-I'd-hurt-my-mother Je pensais que je blesserais ma mère
And I couldn't awake from the nightmare Et je ne pouvais me réveiller du cauchemar
That sucked me in and pulled me under Qui m'a aspiré et m'a attiré dessous
Pulled me under Attiré dessous

Oh...That was so real Oh... C'était tellement réel

I love you Je t'aime
But I'm afraid to love you Mais j'ai peur de t'aimer

Oh... That was so real Oh... C'était tellement réel

Quelle idée que j'ai eu un soir d'amener Grace de Jeff Buckley.
L'état de grâce s'est éteint depuis longtemps. Mais j'y repense souvent.


22 avril 23:45
Ainsi soit-il
Hey M !
Quelle idée de faire l'amour en musique !
Quelle idée de le faire sur certaines chansons...
Jeff Buckley après Leonard Cohen...

J'ai entendu qu'il y avait un accord secret
Que David jouait et qui plaisait au Seigneur
Mais tu ne t'intéresses pas vraiment à la musique, n'est-ce pas
Eh bien, ça fait comme ça, la quatrième, la cinquième,
Le mineur tombe et le majeur monte
Le roi bafoué composant Hallelujah...

Ta foi était forte mais tu avais besoin de preuves
Tu l'a vue se baignant sur le toit
Sa beauté et le clair de lune t'ont renversé
Elle t'a ligoté à sa chaise de cuisine
Elle a brisé ton trône et a coupé tes cheveux
Et avec tes lèvres elle a dessiné un Hallelujah

Baby j'ai déjà vécu ici auparavant
J'ai déjà vu cette pièce et foulé ce plancher
Je vivais seul avant de te connaître
Et j'ai vu ton drapeau sur l'arche de marbre
Mais l'amour n'est pas une marche de la victoire
C'est un froid et c'est un brisé Hallelujah

Il fut un temps où tu me laissais savoir
Ce qui se passait en bas
Mais maintenant tu ne me le montres plus jamais, n'est-ce pas
Mais souviens-toi quand je bougeais en toi
Et la colombe sacrée bougeait aussi
Et chaque soupir que nous poussions était un Hallelujah

Peut-être y a-t-il un Dieu là-haut
Mais tous ce que j'ai appris de l'Amour
Était comment abattre quelqu'un qui nous a surpassé
Ce ne sont pas des pleurs que tu entends la nuit
Ce n'est pas quelqu'un qui a vu la lumière
C'est un froid et c'est un brisé Hallelujah



23 avril 21:43
Hey you !
Et toi !
J'ai eu de tes nouvelles, encore hier soir.
J'en ai jamais eu autant en si peu de temps depuis si longtemps...
Je ne sature pas de cela...
HEy You
Et toi!
La-bas dans le froid
Et moi
HeY moi
Hey toi
S'isolant, se faisant vieux
Peux tu encore me sentir?
Hey you
Debout dans le couloir
Avec un corps fatigué et un sourire flétri.
Peux tu encore me sentir?
Hey YOU
Ne les aide pas à enterrer la lumière
Ne l'aide pas à t'enterrer
Ne lâche pas sans combattre
Et toi !
Là-bas dans ton chez toi
Nue près du téléphone
Voudrais-tu me parler ?
Hey toi
Avec ta tête contre le mur
Attendant qu'elles appellent
Pourrais-tu m'entendre ?
Hey you
Tu veux pas m'aider à porter cette Pierre?
Ouvre ton coeur, je reviendrais pour parler

Mais ce n'est que pure utopie !
Le mur est trop haut, on sait
Epais
Long
Quoiqu'on fasse, on ne pourra s'en échapper comme ça
Et les verres mangerons nos âmes
Et toi
Là-bas sur la route
A toujours faire ce que tu dis
Tu ne veux de l'aide que quand c'est impossible
Et toi
Au-delà du mur
Ne me dit pas qu'il n'y a pas d'espoir, pas toi
Ensemble nous sommes debout, divisés nous tombons
Hey nous
Notre histoire va aussi bien que l'âme de Syd Barrett.
Perdue dans des translations...
Dans le mur...


25 avril 00:40
Le Programme Cobain
Autant ça avance en arts plastiques et lettres, autant j'ai dans ces domaines des contacts, autant en musique, c'est un calme trop plat. Aussi difficile de trouver un compositeur qu'une âme soeur. Possible de trouver les deux en une ? Gagner une vie? Mais je me dois d'être exigeant. Sinon rien.
Le Programme Cobain succède au Projet Ithaque, et ne consiste pas à faire du grunge. Cobain, c'est juste pour indiquer le degré d'importance qu'est la musique pour moi. Bien plus importante que peut l'être la littérature ou les arts plastiques.
Je m'entoure de musiciens comme un grand malade. En grand débutant tellement incapable de sortir quelque chose pour l'instant, incapable seul, besoin de barrières, mais qui veut obstinément y arriver.
J'ai plusieurs idées de noms de groupe. Des solutions de rechange...
Le Programme Cobain en ce moment, c'est comme jouer au football sans ballon. Une étude. Théorisation, architecture, déclinaisons...


25 avril 23:11
Un avenir brillant
Un mec bien. Une vocation, le social. Des passions, l'art et la littérature. Célibataire, sans enfants, mais avec de l'humour. des lèvres, des yeux. Beaucoup de chance. Des relations pour avancer dans ces projets.
Leonard Cohen s'était aussi rendu compte que la poésie ça ne payer pas sa vie. Alors, il s'est mis à écrire et composer des chansons. Après vint d'autres forme d'arts, le plastique, la vidéo... Je voulais faire l'inverse mais...


26 avril 23:11
Cas de conscience
Aimer, c'est toujours vouloir le bien de l'autre, ça peut l'être même si ce bien peut aller à l'encontre de ses désirs propres. Il m'a fallu du temps pour comprendre cela.
Ne pas aimer, ça peut-être faire du mal en pensant trop à soi, à son bien propre. Ca, peu de chance pour que certain comprenne...
Peut-on aimer quelqu'un qui ne vous aime pas ? [)"#*!?=/_\}(]..!..?{...?......?.......... ... ... . . .
Ce qui est sûr, c'est que je peux détester à un point extrême une personne que je n'ai jamais rencontré et dont je mesure, le degré extrême de destruction sur un proche.
Des fois, dire non, se dire non...
Dire non comme j'ai dit "non" à des maisons d'éditions, à des lieux d'expositions, à des musiciens. Parfois, peser le pour ou le contre revient à une presque égalité. Alors choisir... Garder la conscience bonne, le meilleur des somnifères...

"Tout jeu contient idée de mort" (James Douglas Morrison)


27 avril 23:11
La valeur d'un homme
Elle s'est trompée sur moi. Elle et moi le pensons, mais de manière inverse. Le mal a fait son chemin, semant des préjudices moraux, s'ajoutant au passé.
Profiter de ma propension à culpabiliser pour me faire douter. Avec le temps, la juste valeur sera reconnue. L'innocence remplacera l'autre l'innocence, celle de l'autre sens...
"Je" est-il moins narcissique que d'employer "il" pour parler de soi ? Entre se mettre en valeur, pour se vendre, et toucher au narcissisme, quelle est la distance?
Je vaux d'être mon propre patron à moyen terme.

Leonard Cohen a commencé à composer à 32 ans.  Margo Timmins est belle. Le chant de Liz Fraser est magnifique. Et il y a tous ceux qui sont morts prématurément entre 27 et 30. Rock à tous les étages.

"Dans les communautés anciennes, l'étranger était pressenti
comme la plus grande des menaces."
(James Douglas Morrison)



28 avril 19:05
La valeur d'un homme ( 2ème partie)
Un copain va mal. Il est relativement connu, et comme son employeur est avec le média local, on montrera de lui une image qui n'est pas la sienne, mais celle qui arrange ses employeurs. On lui fera dire ce qu'il ne dit pas. J'ai vu sa fille, j'ai vu sa copine, je sens que, effectivement, il y a de l'eau dans le gaz à tous les étages. Tout ça à cause de ses employeurs et qu'un ou deux crétins ne puissent se faire de fric sur son dos, parce que mon pote, il est comme ça : entier. Alors sa vie fout un peu le camp... Honnêtement, je pense à lui, à eux, presque tous les jours depuis un mois. Je ne me fait plus d'illusions et je sais que je ne le reverrai plus d'ici quelques semaines.


28 avril 23:11
La bizca
Etant en phase de recherche musicale, écouter de la musique est tout sauf innocent. Soit elle est comme une personne qui met la main sur mon épaule. Soit elle est comme une personne assis à la table d'à côté et que je ne vois même pas. Je file dans l'océan et ne supporte pas des récifs douteux.
J'ai souvent attiré les personnes louches. Comment faire pour que cela se produise moins? Je ne sais pas, je ne sais même pas si on peut. A moins de découvrir ce qui les attire en moi.
Mais si je continue d'en attirer, je leur montre tout de suite mon peu d'intérêt pour le genre de personne qu'elles sont. C'est le genre de personne qui me saturent.
Certaines régions semblent plus infectées que d'autres. Je pense à l'Essonne. Louche, grave, gros problème psy. J'apprécie d'autant plus de rencontrer des personnes qui sont équilibrées.
Mais je me suis tellement fait baiser certaines fois, que je trouve louche ce qui peut-être beau, bien, le destin.
Je supporte pas également, quand je vois des enfants traînant dans la rue parce que leurs parents, à employer hélas souvent au singulier, ne s'occupent pas d'eux, ont démissionné.
 

"L'attrait du cinéma se trouve dans la peur de la mort" (James Douglas Morrison)


30 avril 00:44
N'oublie pas que tu vas mourir
Justice pour tous. Le jugement dernier aura le dernier mot. On n'emmène rien de physique au paradis.

                "Cercles modernes de l'enfer :
                Oswald tue Président
                Oswald entre dans un taxi
                Oswald s'arrête à la pension
                Oswald quitte taxi
                Oswald tue Tippit
                Oswald enlève veste
                Oswald est capturé
                Il s'est enfui dans un cinéma"


(James Douglas Morrison)


30 avril 14:35
Le lézard
Mille milliards de dollars. Je suis tombé sur ce film hier matin en allant au tabac presse. Comme un signe. Je pense à ce film de temps en temps dans ma lecture du Grand bond en arrière.
J'avais rêvé plusieurs fois que je prenais l'avion pour partir loin, à l'ouest. Et voilà qu'on me fait une proposition incroyable pour une mission deux moins en septembre, grassement payé par le Gouvernement, dans un pays chaud. Bien que pas trop attiré par l'argent et les pays chauds, cette mission peut tomber à pic pour à la fois partir loin, couper un certain temps avec mon quotidien, pour travailler mes écrits, pour financer du matériel pour le Programme Cobain.
Temps estival sur LC depuis deux jours. Les bas de pantalon sont remontés, les pulls oubliés. Je lézarde déjà. Le phénomène de solitude s'amplifie avec le beau temps. Le week-end c'est plus intense et ça l'est de plus en plus tôt dans le week-end. Depuis que je me suis levé ce matin, je la sens. Je ne sais même pas où aller pour voir du monde. Pas trop motivé, un peu désabusé sans doute.




30 avril 21:40
Souris puisque c'est grave
Pourquoi j'ai tant été marqué par les couleurs des moments traversés avec M ? Pourquoi plein de pensées, plus nostalgiques que douloureuses ? Pourquoi c'était bien ? Pourquoi ses dires sont souvent mes références. Pourquoi plein de questions ?
J'ai besoin de rêver. De voir la mer, de voir des bateaux, de bouger, de rencontrer des gens.
Ici, je ne rêve plus.

"D'accord avec toi, tous des salauds, mais laisse tomber là, peinture à l'eau. Y'a mieux à faire quand l'sort s'acharne, c'est trop vulgaire de fondre en larmes. Souris puisque c'est grave, seules les plaisanteries doivent, se faire dans le plus grand sérieux. Souris puisque c'est grave, si les dieux te déçoivent, offre-leur un visage radieux. Puisque c'est si grave, souris un peu."



Mai 2005


02 mai 23:13
Rising Marijuana
Rise and fall from a decade...
No need to argue, to need to learn... to fly...     
...


02 mai 23:49
Faucon de nuit
Je suis d'une ville où il a un château fantastique. Des personnes que j'ai amené contre ses murs lui ont trouvé un air de "château de princesse". J'observe souvent mon côté préféré quand je suis dans la salle d'attente du centre social. Je devrais pouvoir visiter l'autre côté de ce côté cet été.
La nuit, dans le calme, sans vie, seul le bruit de la chute d'eau, contre les pierres, brise le silence. Le bruit des maîtres de forges aussi.
Les lumières du premier étage sont allumées. La famille est là.
Le château impose. S'impose.
La nuit, c'est plus grand...

Je suis un faucon de nuit, je plane.
Mais je sais qu'il y a pas de proie.
Si tu étais là, toi qui ne viens pas...
Je serais bien.


05 mai 00:12
Ceux qui m'aiment prendront le train
J'ai loupé  le bon train. Je me suis trompé d'heure, de jour. J'étais tellement pressé de prendre un train. J'ai du vouloir prendre un train par nécessité. Alors, j'en ai pris, mais ils n'allaient pas dans la bonne direction. De mauvaises voies. Mes mauvaises voix. J'efface le trait, je corrige le tir. Toujours un peu plus, toujours un peu plus loin.
Je n'ai pas encore croisé la bonne personne, dans le bon couloir, dans la bonne voiture. A moins que ..?


06 mai 00:22
Le code de l'honneur
Alors qu'il est sur la route, allant à un rendez-vous avec un metteur en scène pour préparer un spectacle, Alain reçoit un appel de Lola, sa meilleure amie, sa "jumelle". Elle est en larme et lui dit simplement que c'est fini avec son copain. Quand un proche est au point de cet état, en sachant ce que cela peut signifier,  Alain laisse tout tomber pour cette personne. Agir, réagir dans l'immédiat. La réactivité sans doute. En rappelant le metteur en scène pour lui dire qu'il serait en retard ou qu'il ne pourrait peut-être pas venir, Alain le sent incompréhensif aux événements imprévus et non sollicités qui surviennent. On frôle le clash, car Alain peut s'emporter et le metteur, est comme lui, soupe au lait, parfois...
Prenant la direction de chez Lola, Alain sent un écartèlement entre Lola et le metteur en scène. Chez Lola, pensant au metteur en scène. Chez le metteur en scène, pensant à Lola. Mais pas d'alternative quand Lola appelle et que ça ne va pas. Aller directement la trouver. Entre la parole donnée pour un rendez-vous et un appel d'urgence, l'honneur est la priorité.
Il passe trop peu de temps avec Lola, repart légèrement rassuré. Il rentre tard de son rendez-vous avec le metteur en scène, encore plus fatigué que le matin, et toujours si peu motivé, à part d'être là pour Lola. En cette journée de l'Ascension, le décollage fut très long, et il a bien faillit descendre d'un étage.

Etre un ami,  c'est être là pour les amis, où que l'on soit, avec qui que l'on soit, quoique l'on soit en train de faire. Et souffrir, ce n'est pas ça l'Amour. C'est seulement un leurre.
L'avantage de ne pas avoir d'âme soeur, c'est que la première personne que l'on peut croiser peut être justement cette âme soeur qu'on attends. Trop de valeur pour penser le contraire ou que l'on peut changer d'âme soeur comme de travail.
Un code d'honneur à respecter. C'est tout. Etre entier ou ne pas être.


07 mai 22:25
Marie-Christine
Claude Nougaro avait presque trouvé les mêmes paroles que moi.

Je suis sous, sous, sous,
Sous ton balcon
Comme Roméo  Oo
Marie-Christine
Je reviens comme l'assassin
Sur les lieux de son crime
Mais notre amour n'est pas mort, hein ?
Dis moi que non.
Depuis que l'on s'est quitté
Je te jure que j'ai bien changé
Tu ne me reconnaîtrais plus
Et d'abord, je ne rêve plus.

Je suis rond, rond, rond,
Rongé de remords
J'suis un salaud Oo
Marie-Christine
Je t'en prie
Encore une fois montre toi magnanime
Donne-moi une chance de te reparler,
Dis, reparlons
En moi il y a du bon
Aussi ne m'fais pas plus noir que je suis.

On est sous, sous, sous,
sous ton balcon
comme Roméo Oo
Marie-Christine
Ne fais pas la sourde oreille à ce cri unanime
Je t'en supplie mon trésor
réponds, réponds
Marie-Christine
Ne me laisse pas sans nouvelles.

Bon, puisque c'est ça j'vais me soûler la gueule.



09 mai 23:35
Cynisme et suffisance
Assisté à une réunion aujourd'hui, devant un parterre d'élus locaux. Même pas intimidé. Personne ne m'impressionne plus depuis des lunes. J'ai surtout noté que la sous-préfète avec le même pull marin rouge et blanc que M, sauf que les manches étaient plus longues. Les bras plus longs sans doute...
Y avait un mec qui parlait comme son fils, même ton, même petit discours soporifique. J'aime autant le père que le fils. Je sais pas s'ils connaissent The End. Bon, en fait, ils représentent tout ce que je déteste en politique : (pseudo)élitiste, parvenus, libéraux, sans culture. Des petits politicards aussi, si on peut parler de politicard. Un jeune "fonctionnaire" ambitieux, prêt à tout pour grimper, prêt à grimper. Une belle brochette. Heureusement, je n'étais pas venu seul, et il y avait aussi des mecs bien, proche de mon bord, si j'ai encore un bord...
C'est marrant d'analyser des stylos : certains, sans doute émus, avaient amener leur "Mont-blanc", D'autres plus pragmatique, plus habitués, un stylo mine. D'autres encore, se posaient moins de questions avec un stylo usuel.
Entre l'ironie, la fausse mauvaise foi, l'humour noir, les sarcasmes, je deviens cynique et suffisant pour ceux qui méritent que je le sois... Mais c'est bien calculé. Etre déconcertant. Limite insolent. Vu le livre que je lis en ce moment, Le Grand bond en arrière, tout cela est développé à la puissance dix.
Suffisance autorisée. Ayant la chance de côtoyer des gens de bons niveaux dans le domaine des arts et lettres, j'analyse de plus en plus vite à qui j'ai à faire dans les autres domaines. Dame Renommée était absente aujourd'hui. Un petit niveau.
Je peux être le plus charmant des hommes ou le plus détestable. Ca dépend ce qu'on me fait. Ce n'est pas non plus de ma faute si je peux être désagréable. C'est les gènes, côté grand-père maternelle. On a tous plus ou moins ce petit gène dans une partie de la famille.

Sinon, le vernissage d'hier à Pikinasso avec Diane de Valou était forcément sympa. J'adore ces toiles de bois, ces lumières sortant de la nuit entre deux arbres...
Rencontre sympa peu avant sur la grande brocante aux livres de La Clayette, le long du lac. A plus d'un titre...
Vendredi 13, qui vient, ce sera mon retour à Lyon. Pour une fois, je vais voir une soirée littéraire sans en être l'organisateur. Sans pression. Juste l'excitation d'être de retour dans cette ville avec qui j'ai tellement vécu de sensations agréables.
Je suis le Chien Fou (noté à 20/20) du Fan Club de l'Adolescence...

If I could ask you how you feel
Would you reply or produce a shield?
Such a long time
Been drinking this wine
That I don't know
And all my friends keep telling me
That you can't drink or get drunk for free
So I'll admit
While I'm still fit
Of my love

That wine was the best girl I ever had
That wine was the best girl I never had

I can't deny the feeling
Fizzin' inside my head
All my senses wash away these booze that I've been fed
And if I could ask you how you feel
Would you reply or produce a shield?
Out on the street
Dead on my feet
Oh my love

That wine was the best girl I ever had
That wine was the best girl I never had


10 mai 23:05
Le sens du devoir
Des éléments m'ont ouvert les yeux. Je ne savais pas qu'ils étaient fermés. Je n'ai pas de billes dans une affaire qui m'irrite quotidiennement depuis deux mois, si ce n'est... un certain amour.
Je sens l'appel du devoir. Même si ça peut-être qu'un coup d'épée dans l'eau. Même si ça peut faire un peu Don Quichotte.
Je risque pas grand chose si ce n'est quelques dérangements. Le seul risque vraiment, c'est tuer une chose que j'aime depuis plus de vingt ans. Risquer de faire sauter quelque chose pour le sauver. L'opérer en sachant qu'une mauvaise appréciation peut-être fatale... Limite cas de conscience...
Vivre dangereusement. La vie est moins triste, c'est plus excitant.

 Mais je ne suis pas seul. Je ne marcherai pas seul.

Always looks on the bright side of life

Quand même...


11 mai 23:23
In memory
1985, année décidément maudite. Ne pas l'oublier. Jamais. 56 victimes au stade de Valley Parade, Bradford, dans l'incendie d'une tribune.
 
ACKROYD, John Douglas 32 Baildon
ANDERTON, Edmund 68 Bingley
BAINES, Alexander Shaw 70 Bradford
BAMFORD, Herbert 72 Bradford
BULMER, Christopher James 11 Burley-in-Wharfedale
COXON, Jack Leo 76 Bradford
COXON, Leo Anthony 44 Halifax
CRABTREE, David James 30 Bradford
CRABTREE, Harry 76 Bradford
DEMPSEY, Derek 46 Morley
FIRTH, Muriel 56 Baildon
FIRTH, Samuel 86 Bradford
FLETCHER, Andrew 11 East Bridgford, Nottingham
FLETCHER, Edmond 63 Pudsey
FLETCHER, John 34 East Bridgford, Nottingham
FLETCHER, Peter 32 Gildersome
FORSTER, Nellie 64 Bradford
GREENWOOD, Felix Winspear 13 Denholme
GREENWOOD, Peter 46 Denholme
GREENWOOD, Rupert Benedict 11 Denholme
HALL, Norman 71 Bradford
HALLIDAY, Peter Anthony 34 Bradford
HARTLEY, Arthur 79 Bradford
HINDLE, Edith 79 Bradford
HINDLE, Frederick 76 Bradford
HODGSON, Moira Helen 15 Oakenshaw
HUDSON, Eric 72 Bingley
HUGHES, John 64 Bradford
HUTTON, John 74 Bradford
KERR, Walter 76 Bradford
LOVELL, Peter Charles 43 Bradford
LUDLAM, Jack 55 Bradford
McPHERSON, Gordon Stuart 39 Bradford
McPHERSON, Irene 28 Bradford
MASON, Roy 74 Silsden
MIDDLETON, Frederick Norman 84 Bradford
MITCHELL, Harold 79 Bradford
MUHL, Elizabeth 21 Leeds
NORMINGTON, Ernest 74 Shipley
ORMONDROYD, Gerald Priestley 40 Bingley
ORMONDROYD, Richard John 12 Bingley
ORMONDROYD, Robert Ian 12 Bingley
POLLARD, Sylvia Lund 69 Bradford
PRICE, Herbert 78 Shipley
ROBERTS, Amanda Jayne 20 Bradford
SAMPSON, Jane 18 Leeds
STACEY, William 72 Sleaford, Lincolnshire
STOCKMAN, Craig Albert 14 Bradford
STOCKMAN, Jane Ashley 16 Bradford
STOCKMAN, Trevor John 38 Brighouse
TURNER, Howard Malcolm 41 Bingley
TURNER, Sarah Elizabeth 16 Bingley
WARD, Simon Neil 18 Shipley
WEDGEWORTH, Robert 72 Guiseley
WEST, William James 78 North Hykeham, Lincoln
WRIGHT, Adrian Mark 11 Bradford




12 mai 21:06
LC investigations
Ma foi, entre hier et aujourd'hui, il y a quelques avancées. Recoupages d'infos et des langues qui se délient. Toute la ville en parle. La tempête se profile, ce n'est pas des feuilles qui vont tomber. C'est une maison.
Excitantes ces investigations. Stratégie, finesse suprême. Plaisant quand on a à faire à des blaireaux qui nous prennent pour des moutons... J'aurai pu faire un bon flic, un bon espion.


12 mai 23:41
So tell the girls I am back in town
J'écris de nouveau des poèmes, sans égérie, sans muse, juste une musique, des musiques.
Demain soir m'appartient déjà. Superpuissance de nuit comme ça. Retour sur Lyon, sur des lieux marquant. La probabilité de croiser M est faible mais plus forte qu'en temps normal.
Le retour samedi risque aussi d'être plein de réminiscences sur des routes souvent empruntées après du bon temps.

    Moments inachevés

    Mouvement radical
    Tout est radical
    En ce moment.

    J’ai mûri des fruits rouges,
    Des oranges amères,
    Des bleus marine.

    Loin de la tempête,
    Du dernier crack,
    Du dernier piège.

    Elle continue de souffler
    Dans ma tête,
    Dans mes rêves.

    Fruits amers le ventre.
    La dernière guerre reste froide.
    Plus de nouvelles de l’Etoile.



15 mai 02:00
Le chemin des écoliers
Surfant sur une vague claire, forte, d'un courant favorable à mes envies d'avancer. Des rencontres, des opportunités pour l'avenir. Des gens intéressants. Les prochains mois s'annoncent riches, denses. Je vais enseigner ma cité et ses alentours à Howard, compositeur anglais, et Ugo, po(è)te occitan. Également à des cerveaux littéraires lyonnais voulant s'installer par ici. Je compte bien, comme j'en ai l'idée depuis longtemps, attirer du monde bien à LC.
Je me demandais si ce vendredi 13 allait être un jour de chance ou non. Et puis, peu à peu... Le soleil est venu de derrière les nuages quand il était environ 10h30, au rendez-vous, comme je l'avais imaginé pour cette journée de retrouvailles avec Lyon. Tous les feux sur la route étaient ok. Le genre de journée où rien de mauvais ne peut arriver.
Nous étions arrivés vers Lyon par le Nord-est, comme pour ne pas oublier de penser à M. Pas facile d'empêcher mon ventre de se nouer à la Porte de la Pape, en relisant des panneaux mainte fois parcourus. Essayer d'inspirer, d'expirer, plus longuement, plus longtemps, ne pas plonger dans la mélancolie. Arrivé sur les lieux de la soirée, au fils des minutes, j'oubliais où j'étais, là où j'ai souvent était avec M. Aller faire un tour avant que ça commence, pour assouvir mes envies, mes sensations. Finir d'écrire un poème à la terrasse du Voxx et prendre une photo.
Le peu de temps passé hier à Lyon ne me donne pas envie d'y vivre, plutôt y retourner ponctuellement, oui. C'est si beau la nuit. Mais je ne supporte décidément pas tous ces pseudo supporters de foot avec leur maillot de l'OL.
Et puis... Rencontré deux personnes qui avait les mêmes envies profondes que moi. Ca fait un bien fou. On a envie d'apprendre des choses. C'est le seul chemin des écoliers qu'on prendra. L'école des envies. Même si ce n'est pas facile. Je préfère la dureté à l'ennui.
Quand Sonia Coppola rencontre Vincent Gallo, ça ne peut pas être un mauvais jour.


17 mai 00:49
Il voyage en solitaire
Envie d'être seul pour bouger. Une nécessité aussi. Par la force des choses aussi.
Une philosophie commune, partagée c'est un bon ciment pour bâtir quelque chose.


17 mai 11:05
Le Real en tremble déjà
Deux fois que je rencontre Alain Wexler et deux fois qu'un grand homme en blanc nous quitte. Le Pape la première fois et Eddy Barclay la seconde. La troisième rencontre devrait avoir lieu en juin ou septembre, avant, après ou entre. Du côté de Madrid, on en tremble par avance...


17 mai 23:08
Conduite hyper à gauche
Depuis plusieurs semaines, je me radicalise. Mais faut dire que je suis bien placé. Tous les jours, je vois, "j'apprécie", des choses qui égratignent ma philosophie de vie.
Même couché dans mon lit, on me pompe mon fric, on me pompe mon énergie. En même temps que le sentiment de révolte m'en donne. "Une révolution à partir de mon lit", je ne sais plus qui disait cela...
A gauche toute... Seul ou pas nombreux, mais entièrement.
J'ai revu ce soir le superbe Lost in translation, sa musique sentimentale. L'effet n'est pas le même que lors du premier visionnage. J'étais alors une sorte de mélange des deux héros du film. Dans un couple en crise et délaissé. Depuis, le couple a rompu, emmenant avec la cassure le délaissement.


19 mai 23:30
Mille milliards de dollars
Tout ce qui suit pourrait être le scénario d'un film de Serge Halimi, ou de Bill Gates, encore plus réaliste que celui de Henri Verneuil, et finalement c'est loin d'être une fiction. Le grand bond en arrière est celui des tentations égalitaires. Ceci était écrit dés les premières lignes de ce récit. Ceci n'est pas non plus le résumé ou l'analyse du livre cité.

Ceux qui commercent entre eux ne se font pas la guerre. Et le plus petit dissout peu à peu son identité propre dans le plus grand. Exporter en faisant appliquer ses modèles. Parce que c'est tout bénéfice pour celui qui agit ainsi, la domination ne sera que croissante et irréversible à terme. Mondialisation et uniformité. Unilatéralité aussi.
Depuis 1993, et l'équipe du président au saxophone, la politique étrangère des USA n'est que commerciale et financière. Les USA ont aidé les autres pays... à ne pas basculer dans le camp communiste. Histoire aussi de rester influant, de contrôler.

Que les choses soient claires : les USA luttaient contre les communistes non pas pour leur idéologie mais parce qu'ils empêchaient de commercer librement. Une fois le mur tombé, il fallait bien trouver un autre ennemi. Les USA "luttent" contre les islamistes simplement pour faire main basse sur le pétrole. Usant de la manipulation du risque. Le terme "d'anti-américanisme" sert aussi à discréditer les pensées contraires, de la même manière qu'il y a eu le chantage au communisme, qu'il y a le chantage à l'antisémitisme...
Vive le libéralisme... sauf quand ça touche les USA, comment on l'a vu avec voir le grognement des Américains face à l'invasion de textiles chinois. Libéral, mais quand ça les arranges. 1993, vote de Alena aux détriment du Mexique et du Canada via des protections sur certaines productions américaines comme la tomate ou le blé..

Tout pour le libre échange et si possible rien pour le social. Des théories des XVIIIème et XIXème siècle prétendaient déjà que si on arrête d'assister les plus pauvres, ils s'aideront eux-mêmes, en travaillant, pour ne pas mourir de faim.
L'illusion de la prospérité permet de faire passer des dogmes anti-égalitaires. Les gens imaginent qu'ils pourront devenir riches un jour. Faire payer les riches n'est donc pas la chose la plus facile à mettre en place. L'idéologie individualiste est bien en place.
Il est dangereux d'établir des normes de bons et mauvais physiques. Des gens seront toujours exclu. Une autre forme d'exclusion. Ce qui va bien avec la tactique libérale de diviser, pour mieux régner, de communautariser.
Les gauches, ou dites gauches, ont délaissé les ouvriers, lorgnant vers les classes moyennes, qui ont plus d'avenir, engendrant alors une gauche partiellement intellectuelle et aisée. Mise en concurrence des ouvriers pour les désolidariser. Le mouvement syndical en paye les frais. Il fond comme neige au soleil.
La durée de vue des produits baissent. Que ce soit des produits d'électroménager, de composants de voiture, etc... Du jetable à moyen terme. Les modèles anciens des mêmes produits étaient plus résistant. Le progrès "technique" est pour les fabricants. On achètera donc plus souvent... Et un jour on aura même à acheter pour se promener "librement".
Le libéralisme dit rendre la liberté confisquée par l'Etat, mais toutes les décisions sont centralisées. Libre échange imposé.
Ouverture sur le monde ? Plutôt ouverture des frontières commerciales en fonds de pensée... unique.

Cacher ce qui doit l'être derrière un mur de propagande et de fatalité. Valeurs instituées par les dispositifs éducatifs et médiatiques... La puissance du libéralisme est telle que les alternatives ont été abolies. Le message via les systèmes de communication et d'enseignement nous disent que cette politique est la seule possible : "on ne combat pas quelque chose avec rien". Les possédants gagnent même dans la sémantique. Le mot "exploitation" a été banni des médias.
Le populisme est brandi par la pensée unique comme un épouvantail. Dévaloriser ceux qui sont contre cette pensée unique, dire et redire qu'il n'y a pas d'alternative à la mondialisation.
Les think tanks sont des boites à idées, financées par ces mêmes possédants et qui leur rapporteront 1000 fois la mise. Pour cela, prenez quelques jeunes chercheurs de droite, faite-les conférencer devant des journalistes... Incuber l'idée, la faire toute propre et sans autres alternatives face aux vieilles méthodes. Financement X, Institut X, conférence X, revue X, indépendance 0. Les think tanks ne sont qu'une action parmi d'autres des possédants pour prendre le pouvoir politique. Celui qui paye est écouté. Comme disait Milton Friedman "la combinaison du pouvoir économique et politique dans les mêmes mains est une recette assurée pour la tyrannie". Il arrive souvent que les financeurs des campagnes électorales  deviennent politiciens et que des politiciens trouvent une bonne place dans une multinationale.
La concentration des médias aux mains des grands capitalistes a facilité la préparation de la bonne pensée et discréditer les autres. Les mêmes financeurs industriels de campagnes possèdent les médias, les groupes qui gouvernent la mondialisation. Les politiques ne sont que des pions.
Les médias entraînent l'attention du public vers des informations moins dérangeantes pour l'ordre social et qui ne parlent pas des "bienfaits" des entreprises auquel appartiennent ces mêmes médias. Oui, les possédants possèdent vraiment tout.

La France va mal ? L'Europe va mal ? Le monde va mal ? Non, non, non, le petit monde de la mondialisation va très très très bien. Les riches le sont de plus en plus.
Et pourtant nous vivons, et pourtant, il y a une solution...

Deux jours après avoir lu ce livre, j'ai regardé en conclusion le film. Mille milliards de dollars, c'était le bilan annuel des trente plus grandes entreprises du monde au début des années 80. Qui pourrait être plus tard que cinq, et pourquoi pas qu'une...


23 mai 01:00
Ocean dreamin' (Toutes les feuilles sont brunes)
L'hiver parait loin... il s'est déjà passé beaucoup de choses depuis la fête du 12 mars chez moi. Mais le fond de l'air reste désespérément frais à midi. Il pleut depuis hier sans cesse.
Je rêve de plaisirs...
Cet été, surf à l'océan, en bande, des filles, du soleil, des fêtes, des maillots de bain, de la sueur vite séchée par la chaleur, de l'odeur naturelle, de l'insouciance surtout...
Je serais en sécurité si j'étais loin de LC...


23 mai 21:39
Prochaine victime
Au 1er septembre, je déménage.
Au 7 septembre, je suis au chômage.
Vie sociale, ménage ?


23 mai 23:16
L'expérience interdite
Qu'est-ce que je cherche ? A être un super Trip Fontaine ? En vrai ? Pas dans un film ? Me tester ? Voir si je peux être comme celui que j'ai longtemps pensé ne jamais pouvoir être ?
Aimer provisoirement avec détachement.
Certaines personnes de mon entourage me le déconseilleraient, mais me connaissent-elles assez ? Toutes les expériences ne sont pas interdites ?
Je suis bien assez fou pour essayer, j'ai rien perdre. Puis, j'ai un côté laborantin. Musique, arts plastiques, écritures, cuisine...




24 mai 21:12
Rouge baiser
Ce club est une famille. Le stade son lieu de communion. 1964 était une bonne année.
Gerry 'cross the Mersey...

Life goes on day after day
Hearts torn in every way

So ferry 'cross the Mersey
'Cause this land's the place I love
And here I'll stay

People they rush everywhere
Each with their own secret care

So ferry 'cross the Mersey
And always take me there
The place I love

People around every corner
They seem to smile and say
We don't care what your name is boy
We'll never turn you away

So I'll continue to say
Here's where I always will stay

So ferry 'cross the Mersey
'Cause this land's the place I love
And here I'll stay

Life goes on day after day
Hearts torn in every way

So ferry 'cross the Mersey
'Cause this land's the place I love
And here I'll stay
Here I'll stay
Here I'll stay

This land's the place we love
Ferry 'cross the Mersey
'Cause this land is the place we love
So ferry 'cross the Mersey
So ferry 'cross the Mersey
'Cause this land's the place I love
And here I'll stay yeah


Gerry Mardsen (1964)



Juin 2005


05 juin 20:00
Never forgotten
Des soucis m'ont éloigné quelques temps d'ici. Remontons le temps de quelques jours...
Il y a 20 ans... et une semaine.







Never forgotten (for us)


Remontons le temps de quelques jours... on n'en restait à la veille d'un match qui fut fantastique et mérité, tellement, tellement, tellement mérité. La leçon de dignité de Paolo Maldini, l'un des rares seigneurs peuplant le monde du football, après l'incroyable défaite du Milan, fut une leçon d'éducation pour tous.
Il y avait des tristes anniversaires cette année, mais ils servent à ne jamais oublier. Et pourtant, nos médias ont oublié le devoir de mémoire...


When all the lights go out forever
Somewhere near the end of time
The noise will pass and the dust will settle
And you'll be on my mind

Now you won't find it hard to understand
Though it's so hard to explain
The who and what and how and why and wherefore
You kept me sane
You kept me sane

'Cos you were there for me
Oh, and you set me free
To be what I want to be
With dignity

Heart as big as my hometown
Lay me down by water cool
Heart as big as the city
Heart as big as Liverpool

Well I'll come running from the other side
When I hear you call my name
And if somebody wants to point the finger
I'll take the blame
I'll take the blame (I'll do the same)

'Cos you were there for me
Oh, and you set me free
To be what I want to be
With dignity

Heart as big as my hometown
Lay me down by water cool
Heart as big as the city
Heart as big as Liverpool

And I am not alone
And I am not alone
And I am not alone
And I am not alone

And I am not alone (You are not alone)
And I am not alone (You are not alone)
And I am not alone (You are not alone)
And I am not alone (You are not alone)

You are not alone

Heart as big as my hometown
Lay me down by water cool
Heart as big as the city
Heart as big as Liverpool

Heart as big as my hometown
Lay me down by the water cool
Heart as big as the city
Liverpool

(And you are not alone)
And I am not alone!




HEART AS BIG AS LIVERPOOL
(Pete Wyle)
John Alfred Anderson (62)
Colin Mark Ashcroft (19)
James Gary Aspinall (18)
Kester Roger Marcus Ball (16)
Gerard Bernard Patrick Baron (67)
Simon Bell (17)
Barry Sidney Bennett (26)
David John Benson (22)
David William Birtle (22)
Tony Bland (22)
Paul David Brady (21)
Andrew Mark Brookes (26)
Carl Brown (18)
David Steven Brown (25)
Henry Thomas Burke (47)
Peter Andrew Burkett (24)
Paul William Carlile (19)
Raymond Thomas Chapman (50)
Gary Christopher Church (19)
Joseph Clark (29)
Paul Clark (18)
Gary Collins (22)
Stephen Paul Copoc (20)
Tracey Elizabeth Cox (23)
James Philip Delaney (19)
Christopher Barry Devonside (18)
Christopher Edwards (29)
Vincent Michael Fitzsimmons (34)
Thomas Steven Fox (21)
Jon-Paul Gilhooley (10)
Barry Glover (27)
Ian Thomas Glover (20)
Derrick George Godwin (24)
Roy Harry Hamilton (34)
Philip Hammond (14)
Eric Hankin (33)
Gary Harrison (27)
Stephen Francis Harrison (31)
Peter Andrew Harrison (15)
David Hawley (39)
James Robert Hennessy (29)
Paul Anthony Hewitson (26)
Carl Darren Hewitt (17)
Nicholas Michael Hewitt (16)
Sarah Louise Hicks (19)
Victoria Jane Hicks (15)
Gordon Rodney Horn (20)
Arthur Horrocks (41)
Thomas Howard (39)
Thomas Anthony Howard (14)
Eric George Hughes (42)
Alan Johnston (29)
Christine Anne Jones (27)
Gary Philip Jones (18)
Richard Jones (25)
Nicholas Peter Joynes (27)
Anthony Peter Kelly (29)
Michael David Kelly (38)
Carl David Lewis (18)
David William Mather (19)
Brian Christopher Mathews (38)
Francis Joseph McAllister (27)
John McBrien (18)
Marion Hazel McCabe (21)
Joseph Daniel McCarthy (21)
Peter McDonnell (21)
Alan McGlone (28)
Keith McGrath (17)
Paul Brian Murray (14)
Lee Nicol (14)
Stephen Francis O'Neill (17)
Jonathon Owens (18)
William Roy Pemberton (23)
Carl William Rimmer (21)
David George Rimmer (38)
Graham John Roberts (24)
Steven Joseph Robinson (17)
Henry Charles Rogers (17)
Colin Andrew Hugh William Sefton (23)
Inger Shah (38)
Paula Ann Smith (26)
Adam Edward Spearritt (14)
Philip John Steele (15)
David Leonard Thomas (23)
Patrik John Thompson (35)
Peter Reuben Thompson (30)
Stuart Paul William Thompson (17)
Peter Francis Tootle (21)
Christopher James Traynor (26)
Martin Kevin Traynor (16)
Kevin Tyrrell (15)
Colin Wafer (19)
Ian David Whelan (19)
Martin Kenneth Wild (29)
Kevin Daniel Williams (15)
Graham John Wright (17)






Never forgotten (for you)


06 juin 23:20
Regarde un peu la France
Non de la France d'en bas à celle d'en haut...
Il est a une semaine, c'était magnifique toute cette torpeur... mais cela l'est toujours.

Il est tard et j'aurai encore bien des choses à faire... Je me souviens de phrases de M. Comme quand elle disait qu'on ne peut pas tout faire en même temps, tout de suite. J'en ai déjà assez fait pour aujourd'hui.


07 juin 22:57
The Sex Pistols
J'ai appris par le Johnny Rotten local que le Syd Vicious local faisait de la musique, et que Rotten allait lui écrire des poèmes pour les lire sur sa musique..!
En ce moment, c'est vraiment le retour du NO FUTURE... même si il n'y pas de concert punk en vue... ce samedi 11 juin, c'est le festival celtique de Saint-Laurent-en-Brionnais, le 18 juin à Paray-le-Monial c'est le festival de musique acousmatique d'Esox Lucius, le 25 juin à Saint-Maurice-les-Châtauneuf, c'est le festival Campagn'art... trois festivals et trois week-ends anniversaires. Douleur, nostalgie, mélancolie...
La belle histoire de la journée, c'est qu'en cherchant des informations sur une artiste britannique qui vit dans la région, je suis tombé sur une homonyme artiste, de l'autre côté de l'Atlantique... Allison Reed.


08 juin 23:21
L'arc-en-ciel n'a que sept couleurs
Ultime retour sur les derniers jours sans la fenêtre sur l'autre monde...
La journée du mercredi 25 mai avait été sympa. Soleil et gens souriants. Et puis le soir, il y avait LE match, la finale avec Liverpool, mon club chéri. Je suis allé le voir chez mes parents... Juste avant, je voulais mettre en ligne un article dans mon journal, mais j'ai rencontré un problème technique insurmontable... un mauvais signe ?
La première mi-temps du match fut une catastrophe : 3-0 pour Milan. J'étais à deux doigts de retourner chez moi, vu que je n'y croyais plus. Et puis j'ai vu que j'avais eu du courrier. J'ai vu une grande enveloppe. Je me suis demandé qui avait bien pu écrire dessus qu'il trouvé beau le nom de ma rue ! Mais j'ai vite deviné... une poétesse rencontrée lors de la soirée lecture de Verso à Lyon. Un bon signe ?
Ce courrier fut le tournant de la soirée. J'étais donc à deux doigts de retourner chez moi, pour bouquiner. Mais finalement j'ai décidé de suivre la seconde mi-temps. Tellement fatigué que je voulais être totalement passif devant la tv et me faire encore du mal si Milan marquait encore. Et puis le miracle a eu lieu. 3 buts de Liverpool en 6 minutes. Prolongations, tir aux buts. Victoire. Joie. Probablement le plus beau match que je n'ai jamais regardé depuis... toujours. En rentrant chez moi, la lecture fut toute trouvée avec le courrier d'Isa de Lyon qui m'avait envoyé son recueil. La journée avait bien commencé. Elle a fini sur des poèmes très beaux...
J'étais rouge... et bientôt vert...

Puis un matin, les corbeaux m'ont réveillé. Un autre matin, je me suis aperçu que j'ai encore rêvé d'elle, de M. Etait-ce d'être allé avant chez Sylvie et à qui ça me mordait les lèvres de lui demander, de passer le bonjour à M si elle la voyait le week-end suivant au baptême de sa nièce ? Dans ce rêve d'M, il y avait une grande fête, des retrouvailles étranges, chacun sur ses gardes, de la retenue. Nous étions étranges, nous étions étrangers.
La veille c'était d'une blonde devenue brune dans mes brumes nocturnes. Il y a deux nuits, c'était un grand voyage, loin, comme cette proposition que l'on m'a fait pour partir aux Antilles. C'était entre bateaus et avions, et M rôdait... et je n'avais pas envie d'une évasion aussi lointaine...
Je rêve, je rêve, mais une date bien symbolique s'approche... Pleine de nostalgie.

Tout n'est pas rose dans ma vie. Même si les bleus se sont effacés en surface, pour les plus profonds quelque chose reste. L'important, c'est d'y croire toujours. Sereinement. Pas facile parfois, mais c'est mieux que de voir que du noir mon amie.
L'arc-en-ciel n'a que sept couleurs...


09 juin 23:15
Stay on these roads
J'ai pris une route, semblant être bien pour mon bien-être.
Mais je ne sais pas encore si elle monte ou si elle descend.
j'ai un sourire de moniteur de ski...


10 juin 20:00
Pourquoi je rejoins Saint-Etienne... (United with Manchester)
Aimer un club depuis l'âge de dix ans et se rendre compte vingt-deux ans plus tard qu'on a été trompé sur la marchandise, jette une somme de sentiments beaucoup trop lourde. Dégoût et fataliste. Comment supporter encore ?

Depuis des mois, la passion a fait place à un sentiment de révolte. Depuis que je sais comment ça marche. Les matchs ne m'apportent plus l'excitation que j'avais avant, quand je ne savais pas. Le dernier contre Niort, ce fut un vide total.

Je suis très pessimiste quant à l'avenir de mon club. Et je sais que je suis impuissant face à cela. Ce n'est que du foot. Si le FCG disparaît, ce ne sera pas la fin du monde pour moi. Mais pour d'autres ? Ce n'est jamais bon de penser à ses intérêts personnels avant de penser à ceux du club. Tout finira par se savoir un jour. Le système finira par couler, peut-être par lui-même. Je ne rêve que de cela à vrai dire. J'espère que le club ne sera pas mort avant.

Je suis quelqu'un d'entier qui ne supporte pas l'injustice, et c'est bien là tout le problème. Je ne supporte pas qu'on puisse traiter des joueurs comme du bétail, et encore moins qu'on puisse leur mentir, comme on nous a menti. Tous des moutons...

Je suis comme un supporter de Manchester Uinted. Tirailler entre l'amour pour mon seul et unique club depuis toujours, et le dégoût que j'éprouve pour certaines personnes. Entre l'envie de continuer à le supporter et celle de ne plus être pris pour un mouton. Si certains Mancuniens iront retrouver les vrais valeurs de leur club en allant encourager Oldham, pour moi ce sera Saint-Etienne et le chaudron vert et sa magie verte. Ca ne veut pas dire que je n'aime plus le FCG. Ca ne veut pas dire que je n'irai plus à Jean Laville. Ca veut juste dire que je ne rêve plus, et que je n'aurai plus d'émotions, de pression, tant que les choses n'évolueront pas dans le bon sens. Mais quel gâchis que cette saison 2004-2005 !

J'admire et je soutiendrai toujours moralement Olivier et ses ultras, pour ce qu'ils font. Leur travail est incroyable. En proportion, c'est mieux qu'à Milan. Mais je serais mieux à Saint-Etienne. Et le combat continue pour moi. Velvet underground...


11 juin 15:40
Un toit d'étoiles...
Aujourd'hui, c'est surtout l'anniversaire du jour où cousin Jacky est parti. Poème aux étoiles...


The eyes in the sky

To remember the good old days,
That you let us,
That you leave us…
Alone…

In the starlit night,
We have seen you.
In the summer night,
We have seen you.
Two stars in addition
In the sky.

Our eyes have seen
In the sky,
The eternal love.
Our eyes have seen
The stars that shine.

Your eyes in the sky
Should see that
Your stars shine
Too, for ever,
For you.


13 juin 15:50
Happy Mondays
Les lundis à LC c'est vide. Pas grand monde. Ville fantôme. Souvent comme ça. Loin de ces lundis quand nous restions au lit alors que la France travaillait. C'était bon, du bon temps.
Sous le soleil, j'écoute Homegrown de Dodgy, presque maladivement. Pink Floyd aussi, Moon Safari surtout.
Envie de bouger et pas la force de bouger. Envie de rester seul, de prendre du temps pour moi, et envie de voir du monde, de rencontrer des gens. Envie de voir la mer... Ah, si je pouvais comme dans Dune, rétracter l'espace...
Ca me manque tout ça. Quand les autres travaillaient et que nous étions dans le plaisir. C'était des lundis privilégiés, qui restent dans les souvenirs... My friend and me, looking into the redbox of the memories. Cela aurait pu être l'amour si tu avais voulu... sorry my love... désolé, j'ai dit "amour".
Au début, ça m'a manqué tout ça. Mais avec le temps, on s'habitue à tout.
 

13 juin 23:15
Au creux de la vague
Mon cerveau sature d'informations. Depuis trop longtemps sans doute. Entre organiser des soirées, préparer des expos, le travail, le stage, faire pousser des idées, coordonner des informations, relayer les gens, beaucoup de choses à faire suivre, lire ou à écrire, du soir au matin, déménagements, mais pas de ménagements, six jours sur sept... Par contre, pour ce qui est de construire quelque chose de ma vie, ça n'avance pas. Trop d'infos dans le cerveau, c'est tout. Mais j'en ai la migraine ce soir. Je sais que jusqu'à la fin de ce mois, ça sera encore la course. Je sais aussi que le travail fini toujours par payer. Cette saturation, il y a rien à n'y faire. Si ce n'est moins organiser de soirées, moins préparer d'expos, moins relayer, moins lire, moins me faire pomper mon énergie. Et par contre, construire ma vie, s'occuper enfin de moi. J'ai le bon reflex depuis quelques semaines de me protéger, sans me renfermer. Dire plus souvent non.

Mike Skinner est mon nouveau héros. Ca tombe bien. Ma priorité c'est la musique.



Pas ce soir Chérie, j'ai la migraine... Chérie !? Où es-tu ???


16 juin 22:57
Au revoir les enfants...
J'aime bien aller chez le dentiste. Pendant que les autres patients ont du mal à patienter, je prends mon mal en patience, je lis. Par expérience, je prends toujours de quoi lire pour deux heures. Aujourd'hui, j'ai pu finir le Dernier amour de Christian Gailly et commencer Antéchrista d'Amélie Nothomb. La lecture apaise un peu un cerveau en surchauffe, entre la préparation de l'expo Rock pour la fin du mois et celle du diaporama pour les Arts en Fêtes.
Le "au revoir les enfants" adressé à la dernière classe que j'ai eu aujourd'hui avait un petit côté cynique, en repensant au film, magnifique, et tragique, du même nom. C'était la dernière classe tout court. Dernière d'une série longue entamée il y a cinq ans. A la rentrée de septembre, je ne serai plus là, victime d'une politique qui n'est pas la mienne.


17 juin 23:09
A qui la faute ?
Grâce à moi, des enfants défavorisés de LC vont partir en vacances à la mer cet été. J'ai simplement pensé pour cela à des choses que d'autres n'ont pas pensé. Avec l'argent récolté par un travail de huit mois. Seul. Mais moi, seul, je ne partirais pas cet été. Si j'avais été payé pour tout ce que je fais pour les autres, ou si j'étais payé d'ailleurs à ma juste valeur dans le travail que je fais depuis cinq ans, je serai parti, et loin, et souvent. Je ne demande rien. Ma situation est juste absurde. Fini la complaisance. Même ça, j'en ai plus les moyens. Je vais me retrouver presque sans rien à la fin de l'été. Alors que je ne suis pourtant ni un flambeur ni un sale macho. J'assume toutes mes fautes.
Ca n'ira pas pire, je sais maintenant dire non et être réaliste.


19 juin 23:07
A ton etoile

Sous la lumière en plein
Et dans l'ombre en silence
Si tu cherches un abri
Inaccessible
Dis toi qu'il n'est pas loin et qu'on y brille

A ton étoile

A ton étoile

Petite sœur de mes nuits
Ca m'a manqué tout ça
Quand tu sauvais la face
A bien d'autre que toi
Sache que je n'oublie rien ni qu'on efface

A ton étoile

A ton étoile

A ton étoile

A ton étoile

Toujours à l'horizon
Des soleils qui s'inclinent
Comme on a pas le choix il nous reste le cœur
Tu peux cracher même rire
Et tu le dois

A ton étoile

A ton étoile

A Marcos
A la joie

A ta beauté des rêves

A la mélancolie
A l'espoir qui nous tient

A la santé du feu
Et de la flamme
A ton étoile


Mon sport préféré est de reprendre un texte que j'aime bien, parce qu'il me parle directement comme si je l'avais écrit ou comme s'il était écrit pour moi. Le reprendre en changeant quelques mots, l'adapter à ma vie. Entre Bertrand Cantat, l'auteur à 80% de ce soir, et moi, nos histoires ont connu l'enfer lors la grande canicule.
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de M.


21 juin 00:00
My star
Concert acousmatique. Ecoute. Observation des oiseaux. Peur que certains mots m'échapent, de laisser passer certaines idées...
Je me rappelle souvent ce que m'avait dit Marie-Laure un jour. Que j'avais la capacité à avoir le contact facile. Comment ai-je pu paraître si rustre, si froid, si fermé et deux minutes après intercepter aisément un musicien de renom? Un peu sous pression?
La chaleur ne s'éteint plus maintenant avec la nuit. On n'arrive pas à conserver la fraîcheur. Manque de fraîcheur, de lucidité. Ca serait pire à deux de dormir. Fournaise. Foutaises.
Les liaisons orageuses ne commencent pas forcement par un coup de foudre. Les coups de foudre ne donnent pas forcement des liaisons orageuses. Rien n'est possible, tout est incertain.

Elle est une étoile, Je ne sais pas quoi écrire, car je ne sais pas. Peut-elle encore être "mon", peut-elle être "bonne" ? Ai-je le droit ? Si gauche. Je ne sais pas. Simplement je devine. Ou je rêve.
Un petit signe de mon étoile. Ma bonne étoile. Maëlle disait vrai hier soir, de ne pas perdre la petite étoile en moi. La petite flamme. L'étoiles brillent toujours. Mon étoile brille, aussi, toujours. Un petit signe d'elle est quelque chose d'énorme. Tant mieux qu'elle brille toujours. Peu importe si ce n'est pas pour moi. Ca ne regarde que moi, je ne peux partager cela. Hallelujah.




22 juin 00:20
Unplugged
Je peux paraître désuet avec mes vieilles valeurs allez... si je suis pas branché, c'est que je suis débranché.
J'aime badauder sans être un clampin. Je suis habile au déduit, je suis même un faquin. "Suivez-moi-jeune-homme"... qui comprend cela ?
Avec ces valeurs intacts, je n'irai pas remplir les rangs d'une quelconque secte, d'tout' façon, j'ai pas d'sous !

nombre de clopes : à vu de nez 15
alcool : au moins 0 jusqu'à 19h puis 3x1/2
poids : un énorme poids sur les épaules depuis la naissance

Plugged
C'est cool, y a des groupes grunges qui se montent à LC. Onze ans après la mort de Kurt Cobain, j'ai vu ce soir mon premier concert de Nirvana lors de la fête de la musique.


 

22 juin 23:48
Onanisme et truchements
Houellebecq et Nothomb formeraient un beau couple idéal... Pendant une semaine, je me suis efforcé de lire ces auteurs dont je me sens loin. Et puis le côté provoque gratuite... J'ai Céline et de Bainville à lire, je préfère...
Attention ! En ce moment, je suis chaud comme une bouillotte. Pas comme un lapin.

Houellebecq, longtemps je n'ai pas voulu le lire car on ne mange pas quelque chose dont l'odeur vous répugne. Mais j'ai quand même lu, un peu, et le peu m'a conforté. Rien ne me pousse à lire Houellebecq donc. Ni le personnage, les histoires. La provocation sert souvent à cacher l'absence de talent, de génie, ou d'authenticité. Et puis, il y a tellement d'autres auteurs souriants à lire. Des Christian Gailly, Charles Bukowski... Et plus que jamais, je préfère lire, écouter, ceux qui me parlent, ceux que je connais. Houellebecq ne me parlera jamais. Faut dire aussi que les histoires qu'il propose ne sont pas celles que je recherche. Un biologiste qui bande mou par exemple. J'aime pas le style Houellebecq. C'est tout. Et puis je n'ai pas à me justifier sur mes goûts et dégoûts. La branlette ça lui convient bien. Pas de finesse, pas d'humour. Triste.

Nothomb, où je me suis ennuyé la première fois, m'avait refroidit, et puis je ne me sentais pas aussi proche du personnage comme j'ai pu l'être d'autres écrivains. Antéchrista ? Sans plus. J'ai jamais été attiré par les effets de mode "Inrocks - Libé - Télérama". Je préfère ma propre pensée à celle dite unique. Pas très bobo que je suis. J'ai eu assez de mes propres bobos. Sans plus donc même si Attentat est plein de vérités que je partage sur l'amour.

Sans concessions. Est-ce qu'on a demandé à John Fante de faire des concessions ? A Oscar Wilde, à Alain Crozier, à Guy de Maupassant???
Céline de Bainville, ça pourrait être l'héroïne d'un roman stupéfiant ?!

Hier en m'essuyant après la douche, j'ai senti un point de douleur en dessous du genou droit. Une douleur aiguë. Je n'y ai pas plus prêté attention que cela. Et puis, une fois arrivé dans mon lit, après la lecture de Morrison, j'ai observé le point de douleur...
Elle est rentrée dans ma chambre et m'a demandé si ça allait. Mais je rêvais déjà d'elle...


23 juin 23:22
Sur le ring
Demain soir, je serai sur le ring de la cave du groupe Signes, Lyon Croix-Rousse. Pour lire des poèmes. Mettre quelque chose KO en moi. Un soir, un week-end où les chances de croiser M serait multiples. Je vais à Lyon, elle va probablement à une fête à quelques kilomètres de LC... Elle vient de m'assurer qu'elle ne serait pas à Lyon, et moi je ne vais pas à la fête... Je retourne à Lyon pour la seconde fois en un mois, la seconde soir depuis un an. Elle n'y va plus depuis six mois.
Un an. Même ville. La dernière fois que j'étais à Lyon avec M, qu'on filait faire le Sud. La dernière fois que je filais vers le Sud. Un vendredi soir, où l'équipe de France terminait sa campagne commencée en même temps que notre histoire. Même début, même fin.
Sur le ring demain, dans la fraîcheur d'une cave d'une ville en chaleur. Si elle avait été là, je me serais peut-être mis KO tout seul. Il n'y aura finalement pas la l'étrange pression de tomber sur elle, mais il y aura encore cette nostalgie. Mais je sens que ça va finir...


27 juin 01:17
Dreams
Je viens de vivre une semaine pleine de rencontres. Les rencontres, c'est ce dont j'ai le plus besoin en ce moment. Et j'ai même vu Bernard Pivot au Central bar samedi, la tête encore dans la soirée littéraire de la veille... où j'avais croisé des personnes aux mêmes sensibilités que moi, parfois au même goût de l'expérimental que moi. J'ai vu aussi une personne qui est dans la situation que je connaîtrai bientôt... tout ça fait du bien, on se sent moins isolé, ça donne de l'énergie, du sourire.
Le festival est passé très vite hier soir. Je connais de plus en plus de monde et forcement, j'en revois beaucoup au cours de ce genre de manifestation. Revu notamment un mec qui m'a dit que pour lire Kafka, il fallait être dans le même état que celui de Kafka quand il écrivait : la somnolence.
Il y a des périodes comme ça où on se sent transporté par quelque chose de bien, où l'on sent que ça va être facile, que ça va être bien...


Rêves. Les personnes qui aiment Arizona Dream sont des rêveurs. Pour avoir vécu des rêves, en avoir réalisé certains, les rêves sont des images de choses qu'on souhaite connaître, qui semblent jusqu'alors irréalisées, des fois elles semblent même irréalisable. Vivre un rêve, c'est une chance, j'en étais conscient. Le temps semble arrêté, le monde semble être coupé de soi. Ca fait plus d'un an que le temps ne s'est pas arrêté. Au contraire il passe de plus en plus vite. La solitude, je me l'impose ou je la subi. Très peu de juste milieu.


27 juin 08:13
Hey that's not a way to say goodbye
On s'est souvent manqué, surtout moi.
Après, on s'est manqué définitivement. Surtout toi.
C'était pas une façon de dire au revoir...


27 juin 19:36
Vivent les vacances
Même pas attendu d'être en vacances pour appuyer sur le bouton "cool". Piscine, Beach boys... J'en avais envie depuis deux semaines, et trop depuis quelques heures.
Expo presque finie, il reste à accrocher mercredi, à vernir vendredi. Le diaporama est fait en grande partie, il n'y a juste qu'à affiner jusqu'au 26 juillet. Je signe mercredi la convention avec la banque pour permettre à des enfants de LC de partir en vacances. Et puis une vingtaine de jours de boulot encore à la bibliothèque sur les deux mois qu'il me reste. Une vingtaine de jours à former mes collègues et expédier les affaires courantes.
Rester 1h30 à la piscine seulement, mais c'est assez pour le dépaysement, et se croire en pleine vacances. J'y suis déjà dans mon corps. Décontracté.

We are young, we run green
Keep our teeth nice and clean
See out friends, see the sights
Feel alright!


27 juin 22:15
La vraie vie
Le ciel rose couchant se reflète dans le lac. Lire quelques textes de Corso à son bord, avec le vent, annonçant l'orage, qui caresse ma peau, la rafraîchi.
Un camion qui s'arrête devant le château, pour prendre une photo de chez moi...
Depuis quelques jours, je fais souvent l'albatros quand je marche pour gagner un peu d'air.
Qui connaît la vraie vie ?


28 juin 22:25
Killed by Love
N'allez pas croire que... si Cobain est mort par l'Amour que...

Cobain killed by Love ?
Love murderer of Cobain ?
Oh no...
How low...
It was just suicidal tendances
And...
It's only rock'n'roll...

 

 

29 juin 23:25
Inapts inept club
L'Expo rock ouvre vendredi. Depuis le début de sa conception, il y a plus de deux mois, j'ai senti progressivement revenir la frustration de ne pas faire de musique. Je l'ai même partagé avec quelqu'un. Que cette conception fut enrichissante d'un point de vue intellectuel à travers des centaines de biographies, récits, discographies. Avec pas mal de piqûres de rappel.
Et je me suis aperçu que je me suis entiché de pas mal de groupes qui ne figure pas dans le Dictionnaire du rock de Michka Assayas. Ride, Shed Seven, Elastica, Bluetones, Stairs... 1990-1996, l'époque où je consommais sans forcement de modération le rock anglais.

Richey James, Kurt Cobain, Brian Jones, Jim Morrison, Jimi Hendrix, Janis Jopline, Ron Mc Kernan, et avec Jean-Michel Basquiat pour le visuel, cela aurait pu faire une belle dream team. LE supergroupe de rock de tous les temps. All stars of All times.
Richey James des Manic Street Preachers, membre le plus méconnu du club des inaptes à la vie, un certain inept club aussi. Et pourtant c'est celui dont la mort fut, si elle fut, la plus mystérieuse. Pas d'overdose, de suicide... juste une disparition, le 1er février 1995. On ne l'a jamais revu.
Quand j'ai eu  23 ans, je me suis dit que j'avais l'âge à Ian Curtis quand il est mort. Quand j'ai eu 27 ans... j'ai pensé à plein de monde. Et je me suis dit le jour de mes 28 ans que...

27. Comme le nombre de groupes et artistes que j'ai finalement retenu pour retracer l'Histoire du Rock. 27, un nombre célèste du rock. The Beach Boys, The Beatles, David Bowie, Jeff Buckley, The Byrds, The Clash, The Cure, The Doors,Bob Dylan, The Grateful Dead, Jimi Hendrix, Jefferson Airplane, Janis Joplin, Joy Division, The Kinks, Led Zeppelin, Love, Nirvana, Oasis, Pink Floyd, The Rolling Stones, Sex Pistols, The Smiths, The Stone Roses, The Velvet Underground, The Who, Neil Young...
Comme pour un mariage, j'ai même fait un plan pour ne pas placer n'importe qui à côté de n'importe qui.
Alors ? Beatles ou Stones ? Si Cobain était un Beatles qui aurait mal tourné, je suis un Stones qui s'est longtemps ignoré.
On ne peut pas être à la fois Monochrome Set et The Pale Fountains. C'est fou ce que la plupart des gens ont manqué parce que le groupe des frères Head était en avance sur son temps. Trop sans doute. A Liverpool on catalogue vite les nouveaux Beatles comme au Brésil les nouveaux Pelé.
Je sais depuis longtemps que je suis totalement inadapté à cette société. Mais ça n'empêche pas de faire et d'avancer. Combat rock.

It's just rock'n'roll...


 

30 juin 22:35
Peine capitale
La vie n'est pas faite que de textes longs. Des fois ils sont courts, des fois ils sont sans paroles.
Comme une histoire déchirée...
Un an. Dix mois ferme. J'ai purgé ma peine ?
Envie d'évasion...







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